Environ 10 % des couples stériles ont un bilan normal (cœlioscopie comprise). 

Dans ce cas, il faudra penser aux causes :

– immunologiques : recherche des anticorps antispermatozoïdes,

– spermatiques : fragmentation de l’ADN spermatique,

– infectieuses latentes (endométrite),

– génétiques, révélées par le caryotype,

– physiologiques : diminution des ovocytes dans l’ovaire (test de réserve ovarienne),

– psychologiques. 

Mais avant d’admettre ces causes rares, il faudra reprendre tous les examens réalisés pour ne pas se laisser égarer sur une fausse piste :

– hystérosalpingographie mal faite,

– spermogramme réalisé dans de mauvaises conditions,

– vie sexuelle déviante. 

Si la stérilité parait inexpliquée, après 5 ans d’attente, on doit proposer 4 à 6 tentatives d’insémination intra-utérine (IIU), puis en cas d’échec, une FIV.

Il n’y a pas d’indications à prescrire du clomifène, car cela n’augmente pas le nombre de grossesses ou de naissances.

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