1. Laparotomies médianes :

1) Xypho-pubienne :

– Comme son nom l’indique, elle part de la xyphoîde (sternum) pour aller au pubis.

– Utilisée dans la chirurgie lourde vasculaire (anévrysme de l’aorte), digestive (duodénopancréatectomie), en traumatologie lourde également. 

2) Laparotomie médiane sous ombilicale ou LMSO :

– Elle part de sous l’ombilic pour aller au pubis.

– En gynécologie :

. utilisée auparavant pour les césariennes, les kystes de l’ovaire, les hystérectomies,

. elle reste la voie de référence pour les cancers gynécologiques (ovaire, col, endomètre).

– En chirurgie digestive lorsque un jour modéré est suffisant (rectum), complications appendiculaires. 

3) Variante de la LMSO :

Agrandissement de quelques centimètres à côté de l’ombilic.

2. Laparotomies transversales basses :

1) Incision de Pfannenstiel :

– On n’incise pas les muscles droits (« abdominaux »), on les sépare sur la ligne médiane,

– Avantage : un petit peu moins d’éventrations, cicatrisation moins douloureuse,

– Inconvénient : moins de jour, impossibilité de s’agrandir. 

2) Incision de Mouchel :

– On sectionne transversalement les muscles droits abdominaux,

– Inconvénient : un tout petit peu plus d’éventrations,

– Avantage : meilleur jour, possibilité de s’agrandir en cas de nécessité anatomique (obésité) ou de problème technique.

3. Incision de Mac Burney :

– Petite laparotomie iliaque droite oblique vers le bas et le dedans, elle ne mesure que quelques centimètres.

– Elle est destinée à l’appendicectomie par cœlioscopie.

– Correctement exécutée, elle présente ceci de particulier que les fibres musculaires des muscles abdominaux sont écartées et non pas sectionnées, le préjudice pour la solidité de la paroi abdominale est minime, le risque d’éventration très faible.

– L’inconvénient majeur réside dans sa petitesse : en cas d’appendice ectopique, de personne obèse, de péritonite importante, voire d’erreur de diagnostic le chirurgien devra s’aggrandir…

– Elle est régulièrement compliquée d’accolements aux tissus sous jacents, créant une fossette dysgracieuse.

4. Voie vaginale :

– On aborde la cavité pelvienne par le vagin.

– Les gestes intra péritonéaux réalisables sont au nombre de 2 : l’hysterectomie et la ligature de trompes.

– En dehors du péritoine, elle permet l’abord en avant de la vessie et de l’urètre (chirurgie de l’incontinence urinaire et des prolapsus de la vessie) et en arrière du vagin lui même, de son système de soutien, du rectum (chirurgie des prolapsus des étages postérieurs vagin et rectum).

5. Cœlioscopie :

Elle doit être considérée comme une voie d’abord autant qu’une technique opératoire.

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