1. Différents types de sexe :

Dans sexo-biologie, il y a le mot sexe ! Alors qu’en est-il de ce sexe ?

1) Sexe génétique :

La reproduction chez les vertébrés se fait de façon sexuelle. La détermination du sexe est fixée lors de la fécondation lors de la rencontre du gamète mâle (X ou Y) avec le gamète femelle (X) (rencontre hétérochromosomique). Ainsi pour les femmes nous aurons XX et pour les hommes XY, sauf problème génétique particulier.

2) Sexe gonadique :

Si certains vertébrés (amphibiens) sont pourvus des deux sexes et sont ainsi capables d’en changer au cours de leur vie en fonction du milieu extérieur, chez l’homme le génotype commande l’orientation des gonades et l’évolution des gonocytes en gamètes mâles ou femelles.

3) Sexe hormonal :

Les gonades sécrètent les hormones qu’elles fabriquent et qui assurent la différenciation des gamètes et la mise en place des caractères sexuels secondaires (morphologiques) et tertiaires (comportements).

A partir du cholestérol sont synthétisés les stéroïdes progestatifs, puis les androgènes et les œstrogènes.

Les surrénales et les testicules sécrètent essentiellement les androgènes ; l’ovaire sécrète les œstrogènes.

4) Sexe morphologique :

Les caractères sexuels secondaires sont sous la dépendance de la sécrétion des hormones mâles ou femelles. Ainsi, il peut arriver que les caractères sexuels secondaires ne soient pas en correspondance avec le sexe gonadique (ainsi peuvent être commises, dès la naissance, des erreurs sur l’identité sexuelle).

5) Comportement sexuel :

Ce comportement est sous le contrôle des hormones mais il ne faut pas oublier l’importance de l’éducation, de la culture, des croyances et des règles sociales.

2. Hormones sexuelles :

1) Ovaires :

a) Rappel anatomique : Cf chapitre spécial

b) Fonction endocrine :

Les cellules de la thèque grâce à leur système enzymatique synthétisent les androgènes (androstènedione (A) et testostérone (T)) à partir du cholestérol. Les cellules de la granulosa aromatisent les androgènes en œstrogènes (œstrone (E1) et œstradiol (E2)).

L’E2 est transporté dans le sang par la protéine (Sex Binding Protein) ; elle transporte également la T et la DHT. Le catabolisme est assuré par le foie et l’élimination est urinaire sous forme de phénolstéroïdes.

L’action biologique est le résultat de l’effet de la fraction libre (non liée aux protéines porteuses) sur les cellules cibles. L’interaction du complexe hormonorécepteur avec le génome aboutit à la formation de RNA messagers qui contrôlent la synthèse des protéines spécifiques caractérisant l’effet biologique de l’hormone.

L’E2 entraîne sur les organes cibles, les phénomènes suivants :

– apparition des caractères sexuels primaires et secondaires, notamment les modifications de la vulve, le développement des seins et le morphotype gynoïde,

– après la puberté : épaississement de l’endomètre, préparation de la sécrétion de la glaire et de l’hypophyse à la décharge ovulatoire de LH,

– en phase lutéale : les effets de l’E2 sont atténués par la progestérone.

Les sécrétions ovariennes sont contrôlées par les gonadotrophines hypophysaires (FSH et LH), contrôlées elles aussi par LHRH sécrété par l’hypothalamus.

Le rôle de la FSH est d’assurer la maturation folliculaire et de stimuler l’activité aromatase des cellules de la granulosa.

Les effets de la LH sont essentiellement la stimulation de la biosynthèse des androgènes au niveau de la thèque, le déclenchement de l’ovulation à l’occasion du pic ovulatoire et le maintien de la sécrétion d’E2 et de progestérone par le corps jaune en phase lutéale.

c) Fonction exocrine :

C’est la fonction de l’ovulation (Cf chapitre spécial).

2) Testicules :

Les testicules comportent deux secteurs cellulaires :

– les tubes séminifères comprennent les cellules de la lignée germinale et les cellules de Sertoli,

– l’interstitium comprend les cellules de Leydig qui représentent la fonction endocrine du testicule.

Les cellules de Leydig, grâce à leur équipement enzymatique, synthétisent la testostérone (T) à partir du cholestérol et les cellules de Sertoli aromatisent la T en E2 sous l’effet de la FSH.

La testostérone est transportée par la Sex Binding Protein ; le catabolisme est hépatique, T est transformée en Delta 4 androstènedione, puis en androstérone et étiocholanolone.

a) Fonction endocrine :

Les cellules cibles qui disposent d’un équipement enzymatique (5α-réductase) transforment T en DHT qui est plus active :

– à la puberté : apparition des caractères sexuels primaires et secondaires,

– après la puberté : T assure le maintien des caractères sexuels, elle est indispensable à la fonction exocrine.

La sécrétion de T est placée sous le contrôle de la FSH et de LH, elles-mêmes dépendantes de LHRH.

b) Fonction exocrine :

C’est la spermatogénèse.

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