Elles sont pour la majorité bénignes mais leur diagnostic implique le diagnostic précoce du mélanome.
Ces lésions sont liées à une augmentation de la production de la mélanine dans l’épiderme ou au passage du pigment dans le derme.
On distingue :
1. Nævus naevocellulaires :
Ils sont asymptomatiques bruns plus ou moins foncés : il vaut mieux en réaliser l’exérèse car la surveillance au niveau de cette localisation est aléatoire et leur évolution à long terme est inconnue (10 à 20 % des mélanomes vulvaires surviendraient sur un naevus naevocellulaire préalable).
2. Lentigo :
Il est caractérisé par une macule de pigmentation foncée, bien délimitée, isolée en général, de taille inférieure à 5 mm.
Son évolution est bénigne mais le diagnostic différentiel avec un naevus naevocellulaire ou un mélanome peut être difficile. Si la surveillance est difficile, son exérèse est conseillée.
3. Papulose bowenoïde et carcinomes basocellulaires tatoués :
Ils se présentent sous l’aspect d’une lésion hyperpigmentée dans 20 % des cas.
Il y a prurit, ainsi que plusieurs lésions confluentes à surface rugueuse.
La biopsie s’impose.
4. Mélanome :
Bien que représentant moins de 4 % des cancers de la vulve, il doit être évoqué devant une lésion noire, surtout si elle est polychrome avec des écailles cornées ou si elle s’étend en surface ou en épaisseur.
L’excision est la seule manière d’obtenir un diagnostic précis.






