Effectués au troisième jour du cycle, ils permettent de déterminer le profil hormonal de la patiente.
On dose : FSH, LH, TSH, prolactine, estradiol, progestérone et plus rarement les androgènes en cas de contexte évocateur.
● La FSH est normale si elle est inférieure à 10 UI/l. Le rapport LH/FSH doit être inférieur à 1.
En cas de syndrome des ovaires polykystiques ce rapport est inversé et classiquement > 2, mais un rapport déjà > 1 peut être évocateur.
Chez la femme en période d’activité génitale, un taux de FSH > 15 UI/ml signe une atteinte ovarienne et peut être en rapport avec une ménopause précoce.
Le taux de FSH élevé ou d’estradiol élevé en début de cycle sont corrélés à une mauvaise réponse aux stimulations et un mauvais taux de grossesses. Cette insuffisance ovarienne débutante est d’autant plus dommageable pour l’avenir de reproduction, que la patiente est âgée.
Le taux de LH augmenté est en relation avec le syndrome des ovaires polykystiques.
● Le dosage de prolactine : Cf chapitre spécial
● Le taux d’estradiol doit être autour de 30 pg/ml et inférieur à 75-80 pg/ml.
● Les indications du dosage de la progestérone sont : évaluation des capacités fonctionnelles du corps jaune, kystes lutéiniques de l’ovaire, appréciation de l’imminence de l’ovulation dans les protocoles de FIV.
● Le dosage de la testostérone libre (taux normal entre 1 et 3 pg/ml) chez la femme permet de confirmer l’hyperandrogénie, de préciser son origine ovarienne, surrénale ou mixte. Il est complété par le dosage de la D4 androstènedione (taux normal entre 1 et 3.6 ng/ml), du SDHEA (valeurs normales entre 700 et 3600 ng/ml) et de la DHEA libre (valeurs normales entre 1.5 et 8 ng/ml).
● Le dosage du 17ß-œstradiol plasmatique et celui de l’estrone sont nécessaires pour explorer une fonction estrogénique très anormale comme c’est le cas dans les tumeurs féminisantes de la surrénale et les tumeurs estrogéniques ovariennes se manifestant dans la pseudo-puberté précoce chez la petite fille, le dérèglement du cycle chez la femme en activité génitale ou les métrorragies chez la femme ménopausée.