1. Généralités :

Lorsque l’on examine avec attention les trompes de Fallope ou leur pavillon, on est frappé par la grande richesse en formations embryonnaires signalées sous le nom d’hydatides de Morgagni ou d’organes de Rosenmüller.

De nombreuses dénominations ont été utilisées : kystes paratubaires, kystes parovariens, kystes wolffiens, kystes intra-ligamentaires, corps pampiniformes…

2. Définitions :

Les hydatides sont des kystes translucides, habituellement pédiculés, d’une taille variant de 5 à 25 mm avec un pédicule de longueur variable.

Il existe aussi des kystes non pédiculés intraligamentaires, sans topographie précise, de volume beaucoup plus important.

3. Sur le plan embryologique :

– Les hydatides pédiculées sont considérées comme des vestiges müllériens (erreur de développement du pavillon),

– les kystes paratubaires (époophore et paroophore), qui se développent vers ou dans le ligament large, sont d’origine wolffienne.

Ces formations doivent être reconnues : elles peuvent parfois être confondues avec un ou des follicules, un hydrosalpinx, un kyste de l’ovaire quand elles sont volumineuses, voire même une vessie pleine (et elles passent alors inaperçues)…

4. Explorations :

A l’échographie, c’est la permanence de l’image qui doit faire évoquer le diagnostic.

La cœlioscopie est en général le seul moyen pour confirmer le diagnostic.

Si les formations de petite taille ne jouent sans doute aucun rôle, celles de grande taille peuvent entraîner des stérilités mécaniques.

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