On regroupe sous le terme de kyste de l’ovaire des :

– tuméfactions non tumorales : kystes fonctionnels et kystes endométriosiques, et des

– tumeurs kystiques : processus prolifératif autonome bénin ou malin.

1. Circonstances de découverte :

– Algies pelviennes ou simple pesanteur pelvienne,

– troubles des règles : métrorragies, irrégularités menstruelles, aménorrhées,

– métrorragies post-ménopausiques,

– augmentation de volume de l’abdomen (rarement),

– enfin, très souvent latente, la tumeur peut être découverte au cours d’un examen systématique (infertilité), lors d’une cœlioscopie ou d’une laparotomie pour une autre raison.

2. Diagnostic étiologique :

1) Tuméfactions non tumorales :

a) Kystes fonctionnels de l’ovaire : Cf chapitre spécial

b) Kyste endométriosique (ou endométriome) : Cf chapitre spécial

2) Tumeurs kystiques de l’ovaire :

Il s’agit de tumeurs organiques pour lesquelles l’exérèse est de règle, permettant l’étude cytologique et histologique, qui seule affirmera leurs natures.

a) Tumeurs bénignes :

Evoquées en l’absence de végétations intra ou extra-kystiques et de dissémination péritonéale :

– cystadénome séreux, d’aspect identique au kyste fonctionnel.

En sa faveur : l’absence de variation avec le cycle, le volume souvent plus important,

– cystadénome mucineux à contenu épais, souvent volumineux,

– tumeurs à cellules claires, à contenu mixte liquide et solide,

– kystes dermoïdes : évoqués sur l’ASP lorsqu’il existe des calcifications.

b) Tumeurs borderline :

Les 3 groupes de tumeurs bénignes que nous venons de citer peuvent être borderline, c’est-à-dire qu’elles ont certaines caractéristiques des tumeurs malignes sans les avoir toutes.

c) Tumeurs malignes :

Il peut s’agir de cystadénocarcinome séreux ou mucineux, de tumeur à cellules claires ou de tératomes.

3. Examens paracliniques :

1) Echographie pelvienne : Cf chapitre spécial 

2) Hystérosalpingographie : Cf chapitre spécial

3) Cœlioscopie : Cf chapitre spécial

4) IRM : Cf chapitre spécial

4. Kystes ovariens et grossesse :

Au cours du premier trimestre, les kystes de l’ovaire découverts sont le plus souvent fonctionnels. Ils n’entraînent généralement pas de complications et régressent spontanément. 

Après 16 semaines, les kystes fonctionnels et les kystes dermoïdes sont les plus fréquents. 

Le risque de complication semble très rare lorsque la taille du kyste est inférieure à 6 cm. 

La place de l’imagerie n’est pas différente de celle rapportée en dehors de la grossesse. 

5. Attitude thérapeutique : Cf Chapitre spécial

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