1. Introduction :
– En France (2005) : 4.400 nouveaux cas et 3.200 décès, 5ème cancer de la femme.
– Il concerne principalement les femmes de plus de 45 ans. Il est rare chez la femme jeune.
– Le diagnostic de certitude repose sur l’examen anatomopathologique.
– Le cancer de l’ovaire est une maladie longtemps asymptomatique ce qui rend le diagnostic précoce très difficile. Il n’y a qu’au stade avancé que le diagnostic est facilement évoqué : masse ovarienne avec altération de l’état général, ascite et carcinose péritonéale.
– 75 % des cancers de l’ovaire sont diagnostiqués à un stade évolué (III ou IV de FIGO).
– Il n’existe actuellement aucun test de dépistage satisfaisant.
– Le pronostic est sombre, lié avant tout à la précocité du diagnostic et de la prise en charge.
– L’évolution d’un cancer de l’ovaire se fait essentiellement par envahissement péritonéal (carcinose) et extension lymphatique (adénopathies).
2. Facteurs de risque :
1) Facteurs gynécologiques :
Toute situation qui diminue l’ovulation protège du risque de cancer de l’ovaire (contraception orale, multiparité, allaitement maternel), et a contrario, toute situation accumulant les ovulations est un facteur de risque : nulliparité, première grossesse tardive (> 30 ans), infertilité.
2) Facteurs héréditaires :
– Antécédents personnels ou familiaux de cancer du sein, de l’ovaire, de l’endomètre et du colon.
– Syndromes héréditaires à transmission autosomique dominante :
. syndrome familial de cancer du sein,
. syndrome familial de cancer de l’ovaire,
. syndrome sein-ovaire (chromosome 17 : mutation BRCA1+++ et BRCA2),
. syndrome de Lynch (association familiale de cancers de l’ovaire, de l’endomètre, du colon et du sein),
. syndrome de Li-Fraumeni.
3) Autres :
– Age > 50 ans,
– antécédents d’irradiation pelvienne.
Nb : Le cancer de l’ovaire n’est pas un cancer hormonodépendant.