1. Indications :
– Doute diagnostique persistant après imagerie (suspicion d’appendicite, de GEU…) ;
– Forme compliquée d’emblée (abcès, pelvipéritonite) ;
– Échec du traitement médical : absence d’amélioration après 48-72h d’antibiothérapie bien conduite ;
– Suspicion d’abcès tubo-ovarien volumineux ou de complications (péritonite) ;
– Forme aiguë chez une femme nullipare (bilan lésionnel).
2. Objectifs :
– Confirmer le diagnostic d’IGH : la cœlioscopie permet un diagnostic précis grâce à des critères documentés : œdème tubaire, érythème tubaire, et exsudat fimbrial au niveau du pavillon (confirmation visuelle de l’infection) ;
– Évaluer l’extension des lésions et leur sévérité ;
– Drainer les collections purulentes, adhésiolyse ;
– Effectuer un lavage péritonéal en cas de pelvipéritonite ;
– Réaliser des prélèvements bactériologiques et histologiques ;
– Évaluer l’étendue des lésions ;
– Prévention des séquelles (infertilité).