Cas clinique N°1

Nom de la patiente : Marie Delors

Age : 50 ans

1) Antécédents médicaux :

Aucun antécédent de cancer du sein dans la famille.

2) Présentation clinique :

Marie se présente avec une masse dans le sein droit, qui a été découverte lors de l'auto-examen.

Elle rapporte également une légère douleur dans la région de la masse.

A l'examen clinique, le médecin constate une masse palpable de 2 cm dans le QSE du sein droit ; aucun ganglion axillaire n'est palpable.

3) Diagnostic et investigations :

Une mammographie et une échographie mammaire sont réalisées, confirmant la présence d'une masse solide avec des caractéristiques suspectes.

Une biopsie est effectuée et le diagnostic de cancer du sein invasif est confirmé.

4) Stade et pronostic :

Le cancer est classé comme un carcinome canalaire infiltrant de stade IIA, car la tumeur mesure moins de 5 cm et ne s'est pas propagée aux ganglions lymphatiques.

Le pronostic est favorable, avec un taux de survie à 5 ans d'environ 90 %.

5) Evaluation pré-thérapeutique :

Avant de commencer le traitement, une évaluation complète est nécessaire pour confirmer le diagnostic et déterminer les caractéristiques de la tumeur :

- Immunohistochimie : pour évaluer l'expression des récepteurs hormonaux (E et P) et le statut HER2.

- IRM mammaire : pour une évaluation précise de l'extension locale de la maladie.

6) Plan de traitement :

Pour le cas de Marie Delors, diagnostiquée avec un carcinome canalaire infiltrant de stade IIA, elle est orientée vers une équipe multidisciplinaire spécialisée dans le traitement du cancer du sein.

Le traitement vise à éliminer la tumeur et à prévenir les récidives.

Voici un plan de traitement détaillé :

● Chirurgie :

La chirurgie est la première étape du traitement pour enlever la tumeur.

- Chirurgie conservatrice du sein (tumorectomie) :

. enlever la tumeur et une marge de tissu sain autour de celle-ci,

. cette approche est souvent choisie pour les tumeurs de petite taille comme celle de Marie.

- Mastectomie (si nécessaire) : option à considérer si la patiente préfère cette approche ou si des marges chirurgicales claires ne peuvent pas être obtenues par la tumorectomie.

- Dissection du ganglion sentinelle : étant donné qu'aucun ganglion axillaire n'est palpable, une biopsie du ganglion sentinelle est recommandée pour vérifier la présence éventuelle de micro-métastases.

Traitement adjuvant :

- Radiothérapie :

La radiothérapie est recommandée après une tumorectomie pour réduire le risque de récidive locale.

La radiothérapie standard inclut généralement le sein entier, avec une dose supplémentaire ("boost") sur le site de la tumeur.

- Chimiothérapie adjuvante (si indiqué) :

La décision d'administrer une chimiothérapie dépend des caractéristiques de la tumeur (taille, grade, les récepteurs hormonaux et l’état HER2).

- Hormonothérapie adjuvante : recommandée car les récepteurs hormonaux sont positifs (ER+/PR+) :

. pour les femmes préménopausées : le tamoxifène est souvent utilisé,

. pour les femmes post-ménopausées : les inhibiteurs de l'aromatase (anastrozole, létrozole) sont préférés.

Durée du traitement : 5 ans.

- Thérapie ciblée (si la tumeur est HER2-positive) : administration de trastuzumab (Herceptin ®) pendant un an, en combinaison avec la chimiothérapie adjuvante.

7) Suivi et surveillance :

Suivi régulier :

- Des consultations régulières pour surveiller les effets secondaires du traitement et détecter une éventuelle récidive.

- Les examens de suivi incluent des mammographies annuelles et des examens cliniques fréquents.

- Gestion des effets secondaires de la chimiothérapie, de la radiothérapie et de l'hormonothérapie.

8) Support psychosocial et rééducation :

- Soutien psychologique pour améliorer la qualité de vie.

- Thérapie individuelle ou groupes de soutien pour aider Marie à faire face au diagnostic et au traitement.

- Rééducation fonctionnelle : pour récupérer la mobilité et la force après la chirurgie et les traitements.

9) Conclusion :

Le traitement de Marie Delors doit être individualisé en fonction des caractéristiques de sa tumeur et de ses préférences personnelles.

Etant donné le stade IIA de la maladie et l'absence de ganglions axillaires palpables, le pronostic est favorable.

Un traitement combinant chirurgie conservatrice, radiothérapie, et éventuellement chimiothérapie et hormonothérapie selon le profil de la tumeur, offrira à Marie les meilleures chances de guérison avec un bon taux de survie à 5 ans.

Une prise en charge multidisciplinaire est essentielle pour garantir une approche complète et intégrée.

Cas clinique N°2

Nom de la patiente : Sophie Lepage
Age : 60 ans

1) Antécédents médicaux :

Antécédent familial de cancer du sein (mère diagnostiquée à l'âge de 55 ans).

2) Présentation clinique :

Sophie se présente avec une masse dans le sein gauche qui a augmenté progressivement de taille au cours des six derniers mois.

Elle ne ressent aucune douleur associée à la masse.

L'examen clinique révèle une masse palpable de 5 cm dans le QII du sein gauche.

Un ganglion axillaire est palpable.

3) Diagnostic et investigations :

Une mammographie et une échographie mammaire sont réalisées, confirmant la présence d'une masse solide avec des contours irréguliers.

Une biopsie est effectuée et le diagnostic de cancer du sein invasif est confirmé.

Des examens d'imagerie supplémentaires, tels qu'un scanner thoraco-abdominopelvien, sont réalisés pour évaluer la présence de métastases à distance.

4) Stade et pronostic :

Le cancer est classé comme un carcinome canalaire infiltrant de stade III, car la tumeur mesure plus de 5 cm et s'est propagée aux ganglions lymphatiques axillaires.

Le pronostic est moins favorable en raison de l'implication des ganglions lymphatiques et du stade avancé de la maladie, mais un traitement agressif peut améliorer les chances de survie.

5) Evaluation pré-thérapeutique :

Avant d'initier le traitement, il est crucial de compléter l'évaluation pour confirmer le stade et les caractéristiques spécifiques du cancer. Cette évaluation comprend :

- Immunohistochimie : pour déterminer l'expression des récepteurs hormonaux (œstrogène et progestérone) et le statut HER2.

- Tests génétiques : évaluation de la mutation BRCA1/BRCA2 en raison des antécédents familiaux.

6) Plan de traitement :

Voici un plan de traitement général basé sur les lignes directrices actuelles et les meilleures pratiques pour un carcinome canalaire infiltrant de stade III :

Traitement néoadjuvant :

L'objectif est de réduire la taille de la tumeur et d'éliminer les cellules cancéreuses dans les ganglions lymphatiques avant la chirurgie. Cela peut inclure :

- Chimiothérapie :

Etant donné le stade avancé (stade III) du cancer et la présence de ganglions axillaires palpables, une chimiothérapie néoadjuvante est recommandée pour réduire la taille de la tumeur et faciliter une chirurgie ultérieure.

Le protocole typique peut inclure une combinaison d'anthracyclines (doxorubicine) et de taxanes (paclitaxel).

- Thérapie ciblée : si la tumeur est HER2-positive : trastuzumab (Herceptin), pertuzumab.

- Hormonothérapie : si la tumeur est hormone-réceptive positive (ER+ et/ou PR+) : inhibiteurs de l'aromatase (anastrozole), tamoxifène.

 Chirurgie :

- Mastectomie ou tumorectomie : la décision entre ces deux options dépendra de la réponse à la chimiothérapie néoadjuvante et des préférences de la patiente.

- Dissection des ganglions lymphatiques axillaires.

 Traitement adjuvant :

- Chimiothérapie adjuvante :

- Radiothérapie : indiquée après une chirurgie conservatrice du sein ou en cas de mastectomie avec atteinte ganglionnaire.

- Hormonothérapie : si la tumeur est réceptrice hormonale positive (ER+/PR+) ; les inhibiteurs de l'aromatase (anastrozole, létrozole) sont souvent utilisés chez les femmes post-ménopausées.

- Thérapie ciblée : si la tumeur surexprime HER2 (HER2+), un traitement ciblé avec des agents comme le trastuzumab (Herceptin) est indiqué, souvent en combinaison avec la chimiothérapie.

7) Suivi et surveillance :

Un suivi régulier est nécessaire pour surveiller la réponse au traitement et détecter toute récidive :

- Consultations régulières : pour surveiller la santé de la patiente et ajuster le traitement si nécessaire.

- Imagerie de suivi : mammographies, échographies et autres examens d'imagerie selon les besoins pour surveiller le sein traité et l'autre sein.

8) Support psychosocial et rééducation :

- Soutien psychologique : thérapie individuelle ou groupes de soutien pour aider la patiente à faire face au diagnostic et au traitement.

- Rééducation fonctionnelle : programme de réhabilitation pour récupérer la mobilité et la force après la chirurgie et les traitements.

9) Conclusion :

Le traitement du cancer du sein de stade III est complexe et nécessite une approche personnalisée.

L'approche multidisciplinaire impliquant oncologues, chirurgiens, radiothérapeutes et autres spécialistes est cruciale pour optimiser les résultats.

Bien que le pronostic à ce stade soit moins favorable, un traitement intensif et coordonné peut considérablement améliorer les chances de survie et la qualité de vie de la patiente.

Cas clinique N°3

Nom de la patiente : Laura Deneuve
Age : 35 ans

1) Antécédents médicaux :

Aucun antécédent familial connu de cancer du sein.

2) Présentation clinique :

Laura consulte son médecin généraliste après avoir remarqué des modifications cutanées inhabituelles au niveau de son sein droit.

Suite à l'examen clinique, le médecin constate une masse indurée et fixe dans le QSE du sein droit.

Laura rapporte également une inversion récente du mamelon et une douleur associée à la masse.

3) Diagnostic et investigations :

Une mammographie et une échographie mammaire sont réalisées, révélant une masse avec des contours irréguliers et des microcalcifications.

Une biopsie est effectuée et le diagnostic de cancer du sein inflammatoire est confirmé.

Des analyses supplémentaires sont effectuées pour évaluer la présence de métastases à distance, notamment une scintigraphie osseuse et une IRM du cerveau.

4) Stade et pronostic :

Le cancer est classé comme un carcinome canalaire infiltrant de stade III avec une atteinte de la peau et une inflammation caractéristique.

Le pronostic est généralement moins favorable en raison de la nature agressive de cette forme de cancer du sein, mais une prise en charge appropriée peut améliorer les résultats.

5) Evaluation pré-thérapeutique :

Avant de commencer le traitement, il est crucial de confirmer les détails du diagnostic et d'évaluer l'étendue de la maladie :

- Immunohistochimie : pour déterminer l'expression des récepteurs hormonaux (œstrogène et progestérone) et le statut HER2.

- Tests génétiques : envisager un test BRCA1/BRCA2 étant donné l'âge jeune de la patiente et l'absence d'antécédents familiaux connus, ce qui pourrait influencer le traitement et les recommandations de surveillance pour les membres de la famille.

6) Traitement :

Pour le cas de Laura Deneuve, diagnostiquée avec un cancer du sein inflammatoire de stade III, le traitement doit être agressif et multidisciplinaire en raison de la nature agressive de ce type de cancer. 

Voici une approche détaillée et structurée pour son traitement :

● Traitement néoadjuvant :

L'objectif est de réduire la taille de la tumeur et de traiter l'inflammation facilitant ainsi la chirurgie ultérieure.

- Chimiothérapie néoadjuvante : un protocole typique pourrait inclure une combinaison d'anthracyclines (comme la doxorubicine) et de taxanes (comme le paclitaxel).

- Hormonothérapie néoadjuvante (si la tumeur est ER+ et/ou PR+) : tamoxifène.

- Si la tumeur est HER2 positive : ajouter des agents ciblés tels que le trastuzumab (Herceptin) et potentiellement le pertuzumab, en combinaison avec la chimiothérapie.

● Chirurgie :

Une fois la tumeur réduite par le traitement néoadjuvant, la chirurgie est nécessaire pour enlever la tumeur et les tissus affectés.

- Mastectomie radicale modifiée : en raison de la nature inflammatoire du cancer, une mastectomie radicale modifiée est souvent indiquée après la chimiothérapie néoadjuvante.

- Dissection des ganglions lymphatiques axillaires : compte tenu de l'atteinte locale avancée, une dissection complète des ganglions lymphatiques axillaires est nécessaire.

● Traitement adjuvant :

Radiothérapie : le champ de radiothérapie inclut la paroi thoracique et les ganglions lymphatiques régionaux.

- Chimiothérapie adjuvante :

Selon la réponse initiale à la chimiothérapie néoadjuvante et les caractéristiques pathologiques finales, une chimiothérapie adjuvante supplémentaire peut être nécessaire.

- Hormonothérapie :

Si la tumeur est réceptrice hormonale positive (ER+/PR+) : une hormonothérapie est recommandée.

Pour les femmes préménopausées, le tamoxifène est généralement utilisé, parfois en combinaison avec une suppression ovarienne.

- Thérapie ciblée :

Si la tumeur surexprime HER2 (HER2+) : continuer le trastuzumab jusqu'à un an en total et envisager l'ajout de pertuzumab en fonction des directives thérapeutiques.

7) Suivi et soins de support :

8) Conclusion :

Le traitement de Laura Deneuve doit être personnalisé et intensif en raison de la nature inflammatoire et agressive de son cancer du sein.

Une approche multidisciplinaire impliquant oncologues, chirurgiens, radiothérapeutes et autres spécialistes est cruciale pour optimiser les résultats.

Malgré le pronostic moins favorable associé au cancer du sein inflammatoire, un traitement bien coordonné peut améliorer les chances de survie et la qualité de vie de la patiente.

Cas clinique N°4

Nom de la patiente : Laura Martinez

Age : 42 ans

1) Antécédents médicaux :

Aucun antécédent significatif.

2) Présentation clinique :

Laura se présente avec une masse palpable dans le sein gauche.

Elle rapporte également une légère douleur associée à la masse.

A l'examen clinique, le médecin constate une masse de 3 cm dans le QSI du sein gauche.

3) Diagnostic et investigations :

Une mammographie et une échographie mammaire sont réalisées pour évaluer la lésion. Elles montrent une masse avec des contours irréguliers et des microcalcifications.

Une biopsie est réalisée et le diagnostic de cancer du sein invasif est confirmé.

4) Stade et pronostic :

Le cancer est classé comme un carcinome canalaire infiltrant de stade IIA, avec une taille tumorale de 3 cm et l'absence d'atteinte des ganglions lymphatiques.

5) Evaluation pré-thérapeutique :

Avant de commencer le traitement, il est crucial de confirmer le diagnostic et d'évaluer les caractéristiques de la tumeur :

- Immunohistochimie : pour déterminer l'expression des récepteurs hormonaux (œstrogène et progestérone) et le statut HER2.

- Imagerie complémentaire : une IRM mammaire peut être réalisée pour mieux visualiser l'étendue de la maladie et planifier la chirurgie de manière optimale.

6) Traitement :

Pour le cas de Laura Martinez, une patiente de 42 ans présentant un carcinome canalaire infiltrant de stade IIA, une approche de traitement bien structurée est essentielle pour optimiser les chances de guérison et minimiser le risque de récidive. Voici une approche détaillée pour son traitement :

 Chirurgie :

La chirurgie est généralement le premier traitement pour un cancer du sein de stade IIA.

- Chirurgie conservatrice (tumorectomie) : une tumorectomie est généralement indiquée pour une tumeur de cette taille (3 cm) si les marges chirurgicales peuvent être obtenues sans compromettre la sécurité oncologique. Cette approche est souvent suivie de radiothérapie pour réduire le risque de récidive.

- Mastectomie : cette option peut être choisie en fonction de la préférence de la patiente ou si les caractéristiques de la tumeur le justifient. La reconstruction mammaire peut être discutée comme une option complémentaire.

- Biopsie du ganglion sentinelle : pour évaluer l'atteinte des ganglions lymphatiques même si aucune atteinte n’a été détectée à l'examen clinique et à l'imagerie.

En l'absence d'atteinte des ganglions lymphatiques, une dissection complète des ganglions axillaires peut être évitée.

 Traitement adjuvant :

- Radiothérapie : elle est recommandée après une chirurgie conservatrice du sein et peut être proposée après une mastectomie selon les caractéristiques de la tumeur.

- Chimiothérapie adjuvante :

. La décision d'administrer une chimiothérapie dépend des caractéristiques de la tumeur (taille, grade, statut des récepteurs hormonaux et HER2).

. Les protocoles courants incluent des combinaisons de médicaments comme l'anthracycline (doxorubicine) et le taxane (paclitaxel ou docétaxel) pour plusieurs cycles.

- Hormonothérapie :

. Si la tumeur est réceptrice hormonale positive (ER+/PR+), une hormonothérapie est recommandée pour réduire le risque de récidive.

. Pour les femmes préménopausées, le tamoxifène est souvent utilisé, tandis que pour les femmes post-ménopausées : utiliser les inhibiteurs de l'aromatase (anastrozole), administrés pendant 5 ans.

- Thérapie ciblée : si la tumeur surexprime HER2 (HER2+) : le trastuzumab (Herceptin) est administré en combinaison avec la chimiothérapie adjuvante et poursuivi en traitement de maintenance.

7) Conclusion :

Le traitement de Laura Martinez, en raison de son diagnostic de carcinome canalaire infiltrant de stade IIA, doit être personnalisé en fonction des caractéristiques de sa tumeur.

Une prise en charge multidisciplinaire et un suivi rigoureux sont essentiels pour optimiser les résultats et maintenir la qualité de vie de la patiente.

Cas clinique N°5

Nom de la patiente : Anna Johnson

Age : 55 ans

1) Antécédents médicaux :

Aucun antécédent familial connu de cancer du sein.

2) Présentation clinique :

Anna remarque un écoulement anormal provenant de son mamelon droit.

Elle ne ressent aucune douleur ou masse dans son sein.

L'examen clinique révèle un écoulement mamelonnaire sanguinolent provenant du mamelon droit.

Aucune masse palpable n'est détectée.

3) Diagnostic et investigations :

Une mammographie et une échographie mammaire sont réalisées, ne montrant aucune anomalie évidente. Cependant, en raison de l'écoulement mamelonnaire sanguinolent persistant, une biopsie est réalisée et le diagnostic de cancer du sein intracanalaire est confirmé.

4) Stade et pronostic :

Le cancer est classé comme un carcinome intracanalaire de stade 0, ce qui signifie qu'il est limité aux canaux lactifères et n'a pas envahi les tissus environnants.

Le pronostic est généralement excellent, avec un faible risque de propagation à d'autres parties du sein ou du corps.

5) Traitement :

Pour le cas d'Anna Johnson, une patiente de 55 ans présentant un carcinome intracanalaire (ou carcinome canalaire in situ - CCIS) de stade 0, le traitement doit viser à enlever la tumeur et à réduire le risque de récidive tout en préservant au maximum la qualité de vie. Voici une approche détaillée et structurée pour son traitement :

Evaluation pré-thérapeutique :

Avant de commencer le traitement, il est crucial de confirmer le diagnostic et de bien évaluer l'étendue de la maladie :

- Immunohistochimie : pour déterminer l'expression des récepteurs hormonaux (œstrogène et progestérone), bien que cela soit moins critique pour le CCIS par rapport aux cancers invasifs.

- Imagerie complémentaire : si nécessaire, une IRM mammaire peut être réalisée pour mieux visualiser l'étendue de la maladie, surtout si les résultats de la mammographie et de l'échographie ne sont pas concluants.

● Chirurgie :

La chirurgie est le traitement principal pour le carcinome canalaire in situ.

Il existe deux principales options chirurgicales :

- Chirurgie conservatrice du sein : enlever uniquement le tissu cancéreux et une marge de tissu sain autour de celui-ci.

- Mastectomie : cette option peut être envisagée si la zone du CCIS est large ou si Anna préfère cette approche pour des raisons personnelles ou médicales. La reconstruction mammaire peut être discutée comme une option complémentaire.

● Traitement adjuvant :

- Radiothérapie :

Indiquée après une chirurgie conservatrice pour réduire le risque de récidive locale.

La radiothérapie inclut généralement le sein entier, avec une éventuelle dose supplémentaire sur le site de la lésion.

6) Suivi et surveillance :

Un suivi régulier est essentiel pour surveiller la santé d'Anna après le traitement initial.

- Consultations régulières avec un oncologue et un chirurgien pour surveiller l'évolution de la santé d'Anna et détecter toute récidive.

- Imagerie de suivi : mammographies annuelles et examens cliniques fréquents.

- Soutien psychologique, surtout en cas d'anxiété liée à la décharge mamelonnaire et au diagnostic de cancer.

- Conseils sur les soins post-opératoires et la gestion des effets secondaires de la radiothérapie et de l'hormonothérapie.

7) Conclusion :

Le traitement d'Anna Johnson, en raison de son diagnostic de carcinome intracanalaire de stade 0, doit se concentrer sur l'excision complète de la lésion avec des marges de sécurité et la prévention de la récidive.

La chirurgie conservatrice suivie de la radiothérapie et, si indiqué, de l'hormonothérapie, offre un excellent pronostic avec un risque minimal de progression vers un cancer invasif.

Une approche multidisciplinaire et un suivi régulier sont essentiels pour optimiser les résultats et assurer une bonne qualité de vie pour la patiente.

Cas clinique N°6

Nom de la patiente : Emma Thompson

Age : 58 ans

1) Antécédents médicaux :

Antécédents familiaux de cancer du sein (mère et sœur).

2) Présentation clinique :

Emma se présente pour une mammographie de dépistage. La mammographie révèle une zone suspecte avec des microcalcifications dans le quadrant supérieur externe du sein droit.

3) Diagnostic et investigations :

Une biopsie est réalisée, confirmant le diagnostic de carcinome canalaire in situ (CCIS).

4) Stade et pronostic :

Le CCIS est un stade précoce du cancer du sein où les cellules cancéreuses sont confinées à la couche interne des canaux mammaires et ne se sont pas propagées dans les tissus environnants.

5) Traitement :

Pour le cas d'Emma Thompson, diagnostiquée avec un carcinome canalaire in situ (CCIS), un plan de traitement axé sur la prévention de la progression de la maladie et la réduction du risque de récidive est essentiel. Voici un plan de traitement détaillé :

● Chirurgie :

La chirurgie est le traitement principal pour le CCIS afin de retirer la zone affectée tout en préservant autant de tissu sain que possible.

- Chirurgie conservatrice du sein : enlever le CCIS et une marge de tissu sain environnant. Cette approche permet de conserver le sein.

- Mastectomie : peut être recommandé si le CCIS est étendu ou si Emma préfère cette option en raison de ses antécédents familiaux de cancer du sein. La reconstruction mammaire peut être discutée comme une option complémentaire.

- Biopsie du ganglion sentinelle : bien que souvent non nécessaire pour le CCIS, elle peut être envisagée dans des cas spécifiques où il y a des préoccupations sur la présence possible de cancer invasif.

● Traitement adjuvant :

- Radiothérapie :

La radiothérapie est souvent recommandée après une chirurgie conservatrice du sein pour réduire le risque de récidive locale.

6) Suivi et surveillance :

Un suivi régulier est essentiel pour surveiller tout signe de récidive et pour détecter précocement tout cancer du sein invasif.

- Consultations régulières :

  - Avec un oncologue pour évaluer l'état de santé d'Emma et ajuster les traitements préventifs si nécessaire.

- Mammographies de suivi : effectuer des mammographies de surveillance une fois par an pour détecter toute nouvelle anomalie.

Nb : Compte tenu des antécédents familiaux de cancer du sein, des mesures supplémentaires de prévention et de dépistage peuvent être considérées.

- Tests génétiques :

Evaluation pour des mutations génétiques héréditaires telles que BRCA1 et BRCA2, qui pourraient influencer les décisions de traitement et de prévention.

- Consultation en génétique :

Conseils génétiques pour discuter des risques familiaux et des options de surveillance renforcée pour Emma et ses proches.

7) Conclusion :

Le traitement de Emma Thompson, en raison de son diagnostic de carcinome canalaire in situ, doit viser à enlever la lésion avec une marge de sécurité et à prévenir la récidive. Une approche combinant chirurgie conservatrice, radiothérapie, et éventuellement hormonothérapie, offre d'excellentes perspectives de guérison avec un faible risque de progression vers un cancer invasif. Une prise en charge multidisciplinaire et un suivi régulier sont essentiels pour garantir une prise en charge optimale et maintenir la qualité de vie de la patiente.

Cas clinique N°7

Nom de la patiente : Isabelle Dubois

Age : 68 ans

1) Antécédents médicaux :

Antécédents médicaux : hypertension artérielle, hypercholestérolémie.

2) Présentation clinique :

Isabelle se présente avec une masse palpable dans le sein droit, accompagnée d'une peau d'orange et d'un écoulement mamelonnaire.

3) Diagnostic et investigations :

Une mammographie et une échographie mammaire sont réalisées, mettant en évidence une masse de 4 cm avec des contours irréguliers et une infiltration de la peau.

Une biopsie est réalisée et le diagnostic de carcinome inflammatoire du sein est confirmé.

4) Stade et pronostic :

Le cancer est classé comme un carcinome inflammatoire du sein, qui est un stade avancé caractérisé par une infiltration tumorale de la peau et une apparence inflammatoire.

5) Evaluation pré-thérapeutique :

Avant de commencer le traitement, il est crucial d’évaluer l'étendue de la maladie :

- Evaluation des marqueurs tumoraux : tests pour déterminer le statut des récepteurs hormonaux (ER/PR) et HER2.

- Bilan d'extension : Étant donné que le carcinome inflammatoire du sein est à un stade avancé, il est nécessaire de réaliser un bilan d'extension pour évaluer la propagation de la maladie. Cela peut inclure une imagerie (scanner thoraco-abdominopelvien, IRM) pour évaluer l'extension locale de la tumeur, ainsi qu'une scintigraphie osseuse ou un PET-scan pour rechercher d'éventuelles métastases à distance.

- Evaluation de l'état général : évaluation de la fonction cardiaque, pulmonaire, hépatique et rénale pour déterminer la tolérabilité du traitement.

6) Traitement :

Pour le cas d'Isabelle Dubois, une patiente de 68 ans présentant un carcinome inflammatoire du sein, le traitement doit être intensif et bien coordonné en raison de la nature agressive et avancée de cette forme de cancer. Voici une approche détaillée pour son traitement :

● Traitement néoadjuvant

- Chimiothérapie néoadjuvante :

. La chimiothérapie est généralement administrée avant la chirurgie pour réduire la taille de la tumeur et permettre une résection chirurgicale plus efficace.

. Un protocole commun inclut une combinaison d'anthracyclines (comme la doxorubicine) et de taxanes (comme le paclitaxel).

- Si la tumeur est HER2 positive, le trastuzumab (Herceptin) est ajouté à la chimiothérapie.

● Chirurgie :

- Mastectomie totale avec dissection axillaire : est souvent nécessaire en raison de l'extension de la tumeur à la peau et de la nature inflammatoire de la maladie.

- La dissection des ganglions lymphatiques axillaires est également réalisée pour évaluer et traiter l'atteinte ganglionnaire.

● Traitements adjuvants :

- Radiothérapie :

. Indiquée après la chirurgie pour réduire le risque de récidive locale.

. La radiothérapie cible le sein affecté, la paroi thoracique et les ganglions lymphatiques régionaux.

- Hormonothérapie :

. Si la tumeur est réceptrice hormonale positive (ER+/PR+) : une hormonothérapie est recommandée.

. Les inhibiteurs de l'aromatase (anastrozole) sont généralement utilisés chez les femmes ménopausées.

- Thérapie ciblée :

. Si la tumeur surexprime HER2 : le trastuzumab est poursuivi en traitement de maintenance.

. L'ajout de pertuzumab peut également être envisagé dans les cas HER2 positifs.

7) Soins de support :

- Education et informations : fournir des informations sur la maladie, les traitements et les effets secondaires possibles pour impliquer Isabelle dans sa prise en charge.

- Gestion des effets secondaires de la chimiothérapie et de la radiothérapie, tels que la fatigue, les nausées, et les complications cutanées.

- Soutien psychologique pour aider la patiente à faire face au stress et à l'anxiété liés à son diagnostic et à son traitement.

8) Suivi et surveillance :

- Des consultations régulières pour surveiller la réponse au traitement, gérer les effets secondaires, et détecter une éventuelle récidive.

- Les examens de suivi incluent des mammographies annuelles (pour le sein restant) et des examens cliniques fréquents.

9) Conclusion :

Le traitement de Isabelle Dubois, en raison de son diagnostic de carcinome inflammatoire du sein, doit être intensif et bien coordonné.

Une approche combinant chimiothérapie néoadjuvante, chirurgie, radiothérapie et traitements systémiques adjuvants (thérapie ciblée et hormonothérapie) est nécessaire pour optimiser les chances de guérison et réduire le risque de récidive.

Une prise en charge multidisciplinaire et un suivi rigoureux sont essentiels pour garantir une prise en charge optimale et maintenir la qualité de vie de la patiente.

Cas clinique N°8

Patient : Femme de 62 ans

1) Antécédents médicaux :

Cancer du sein traité il y a 10 ans, tumeur hormonodépendante.

2) Symptômes :

Récidive de la maladie avec douleurs osseuses et fatigue.

3) Examens complémentaires :

Scanner mettant en évidence des métastases osseuses.

4) Stade du cancer : Stade IV.

5) Evaluation pré-thérapeutique :

Avant de commencer le traitement, une évaluation approfondie de l'état général de la patiente est nécessaire pour déterminer le plan de prise en charge :

- Bilan d'extension de la maladie : des examens d'imagerie supplémentaires, tels qu'une scintigraphie osseuse, un PET-scan ou une IRM, peuvent être réalisés pour évaluer l'étendue des métastases et exclure d'autres sites métastatiques.

- Analyses sanguines et éventuellement des biopsies pour confirmer la présence de métastases.

- Evaluation de la douleur et de la qualité de vie : une évaluation précise de la douleur et des symptômes associés est essentielle pour guider le traitement symptomatique.

6) Traitement :

Pour la patiente de 62 ans présentant une récidive du cancer du sein avec métastases osseuses au stade IV, le traitement vise à contrôler la maladie, soulager les symptômes et améliorer la qualité de vie.

Etant donné la nature avancée de la maladie, le traitement sera axé sur une approche palliative :

● Chimiothérapie : la chimiothérapie est généralement le traitement de première ligne pour le cancer du sein métastatique.

Le choix des médicaments dépendra des caractéristiques de la tumeur et de la tolérance de la patiente.

● Thérapies ciblées et hormonothérapie :

- Thérapies ciblées : si la tumeur surexprime HER2 : des médicaments ciblés comme le trastuzumab (Herceptin ®) peuvent être administrés en combinaison avec d'autres traitements.

- Hormonothérapie : étant donné que la tumeur est hormonodépendante : une hormonothérapie peut être envisagée pour bloquer les effets des hormones sur la croissance tumorale.

● Traitement symptomatique et de soutien :

- Analgésie : la gestion de la douleur est une priorité dans le traitement des métastases osseuses.

Des analgésiques opioïdes et non opioïdes peuvent être prescrits selon l'intensité de la douleur.

- Traitements biphosphonates ou denosumab : les biphosphonates (comme l'acide zolédronique) ou le denosumab peuvent être utilisés pour réduire les complications liées aux métastases osseuses, telles que les fractures pathologiques et les douleurs osseuses.

- Des traitements peuvent être prescrits pour soulager la fatigue, améliorer l'appétit et gérer d'autres symptômes associés, tels que les nausées et les troubles du sommeil.

- Traitement local : si les métastases osseuses provoquent des douleurs ou des complications, des traitements locaux tels que la radiothérapie ou la chirurgie palliative peuvent être envisagés pour soulager les symptômes et prévenir les complications osseuses.

 7) Suivi régulier :

- Des consultations régulières avec une équipe multidisciplinaire, y compris des oncologues, des spécialistes de la douleur et des soins palliatifs, sont essentielles pour surveiller la réponse au traitement et ajuster les médicaments.

- Un soutien psychologique et social est également important pour aider la patiente à faire face aux aspects émotionnels de la maladie et du traitement.

8) Conclusion :

Pour la patiente de 62 ans présentant une récidive du cancer du sein avec métastases osseuses au stade IV, le traitement vise à contrôler les symptômes, à maintenir la qualité de vie et à prolonger la survie.

Une approche multidisciplinaire, axée sur la gestion de la douleur, les soins de soutien et les thérapies ciblées est essentielle pour offrir à la patiente le meilleur confort possible tout au long de sa maladie.

Cas clinique N°9

Patiente : Femme de 46 ans

1) Antécédents médicaux :

Elle a des antécédents familiaux significatifs de cancer du sein.

2) Présentation clinique :

Elle se présente avec un nodule suspect de 2 cm dans le quadrant supérieur interne (QSI) du sein gauche.

3) Diagnostic et investigations :

La mammographie révèle des microcalcifications classées ACR 5 à gauche et un nodule ACR 4 de 9 mm à droite.

Les biopsies montrent :

- à gauche : un carcinome canalaire in situ (CCIS) de haut grade avec foyer de carcinome canalaire infiltrant (CCI) grade 2, récepteurs hormonaux positifs (RH+), HER2 négatif, et Ki-67 à 15 %.

- à droite : un CCI grade 3, RH négatif (RH-), HER2 négatif, et Ki-67 à 60%.

4) Evaluation pré-thérapeutique :

Avant de commencer le traitement, une évaluation complète de la patiente et de sa maladie est nécessaire :

- Evaluation génétique : étant donné les antécédents familiaux de cancer du sein, une consultation en génétique clinique peut être envisagée pour évaluer le risque génétique de la patiente et discuter des tests génétiques appropriés.

- Imagerie complémentaire : une IRM mammaire peut être réalisée pour évaluer l'extension de la maladie et

- Bilan d’extension : pour évaluer l’étendue de la maladie, y compris des examens d’imagerie supplémentaires tels que l’échographie mammaire, l’IRM mammaire et éventuellement des scans pour déterminer détecter d’éventuelles lésions occultes ou des métastases à distance.

5) Traitement :

Pour la patiente de 46 ans présentant un carcinome canalaire in situ (CCIS) avec foyer de carcinome canalaire infiltrant (CCI) ainsi que des antécédents familiaux significatifs de cancer du sein, une prise en charge précise et individualisée est nécessaire pour optimiser les résultats du traitement.

Voici une approche détaillée pour sa prise en charge :

● Traitement chirurgical :

Chirurgie conservatrice ou mastectomie :

- Selon l'étendue de la maladie, la patiente peut être candidate à une tumorectomie (chirurgie conservatrice) ou à une mastectomie.

- Une dissection du ganglion sentinelle peut être réalisée pour évaluer l'atteinte ganglionnaire, en particulier chez la patiente présentant un CCI.

● Traitement adjuvant :

- Chimiothérapie adjuvante :

. La patiente présentant un CCI grade 2 RH+ peut bénéficier d'une chimiothérapie adjuvante à base de taxanes et d'antracyclines pour réduire le risque de récidive.

. Pour le CCI grade 3 RH- : une chimiothérapie adjuvante plus intensive peut être envisagée en raison du risque accru de récidive.

- Hormonothérapie :

La patiente présentant un CCIS et un CCI RH+ peut bénéficier d'une hormonothérapie adjuvante, telle que le tamoxifène ou les inhibiteurs de l'aromatase (en fonction de la ménopause de la patiente), pour réduire le risque de récidive hormonale.

- Radiothérapie adjuvante :

Indiquée après une chirurgie conservatrice pour réduire le risque de récidive locale, en particulier chez les patientes ayant subi une tumorectomie.

6) Suivi et surveillance :

- Des consultations régulières avec une équipe multidisciplinaire, comprenant des oncologues, des radiologues et des spécialistes de la génétique clinique, sont essentielles pour surveiller la réponse au traitement, détecter d'éventuelles récidives et ajuster le plan de prise en charge si nécessaire.

- Les examens de suivi incluent des mammographies régulières, des échographies et des examens cliniques.

7) Conclusion :

La prise en charge de la patiente de 46 ans avec un CCIS et un CCI du sein gauche nécessite une approche individualisée tenant compte de la nature hétérogène de la maladie.

Une combinaison de chirurgie, de chimiothérapie adjuvante, d'hormonothérapie et de radiothérapie adjuvante, adaptée aux caractéristiques moléculaires de chaque lésion, est essentielle pour optimiser les résultats du traitement et réduire le risque de récidive.

Un suivi régulier à long terme est également crucial pour surveiller la réponse au traitement et détecter d'éventuelles récidives précoces.

Cas clinique N°10

Jeune patiente de 35 ans.

1) Antécédents médicaux :

Aucun antécédent familial notable.

2) Présentation clinique :

La patiente présente une masse palpable de 5 cm dans le sein droit.

3) Diagnostic et investigations :

L’imagerie révèle une masse de 5 cm, classée ACR 4.

La biopsie confirme un CCI grade 3, triple négatif (RH-, HER2-).

4) Traitement :

Pour la jeune patiente de 35 ans présentant un carcinome canalaire infiltrant (CCI) grade 3, triple négatif dans le sein droit, une prise en charge rapide et précise est essentielle pour optimiser les résultats du traitement.

Etant donné que le cancer est triple négatif, cela signifie qu'il ne répond pas aux traitements hormonaux (RH-) ni aux thérapies ciblant le récepteur HER2 (HER2-).

Voici une approche détaillée pour sa prise en charge :

● Traitement néoadjuvant :

En raison de la taille de la tumeur et de sa nature agressive (CCI grade 3, triple négatif) : une chimiothérapie néoadjuvante est initiée, suivie d’une mastectomie et d’une radiothérapie.

● Traitement chirurgical :

Mastectomie avec curage ganglionnaire.

● Traitement adjuvant :

- Chimiothérapie : après la chirurgie, une chimiothérapie adjuvante plus intensive peut être envisagée pour réduire le risque de récidive à distance.

- Radiothérapie : après la chirurgie, une radiothérapie adjuvante peut être recommandée pour réduire le risque de récidive locale.

5) Suivi et surveillance :

- Des consultations régulières avec une équipe multidisciplinaire sont essentielles pour surveiller la réponse au traitement, détecter d'éventuelles récidives et ajuster le plan de traitement si nécessaire.

- Les examens de suivi incluent des mammographies régulières, des échographies et des examens cliniques pour surveiller la région opérée et évaluer la réponse au traitement.

6) Conclusion :

La prise en charge du carcinome canalaire infiltrant grade 3, triple négatif chez une jeune patiente de 35 ans nécessite une approche agressive combinant la chimiothérapie néoadjuvante, la chirurgie et la chimiothérapie adjuvante pour réduire le risque de récidive et améliorer les résultats à long terme.

Un suivi régulier et une surveillance étroite sont essentiels pour détecter d'éventuelles récidives précoces et fournir un traitement supplémentaire si nécessaire.

Cas clinique N°11

Patiente : Femme de 50 ans

1) Antécédents médicaux :

Aucun.

2) Présentation clinique :

Masse palpable dans le sein gauche.

3) Diagnostic et investigations :

Echographie révélant plusieurs masses suspectes.

Biopsies : cancer multifocal avec foyers de CCIS et CCI, triple négatif.

4) Traitement :

Pour la patiente de 50 ans présentant un cancer du sein multifocal avec des foyers de carcinome CCIS et de CCI, triple négatif, une approche thérapeutique stratégique est essentielle pour optimiser les résultats du traitement.

Etant donné que le cancer est triple négatif, cela signifie qu'il ne répond pas aux traitements hormonaux (RH-), ni aux thérapies ciblant le récepteur HER2 (HER2-).

Voici une stratégie détaillée pour sa prise en charge :

● Chimiothérapie néoadjuvante : en raison de la nature agressive du cancer triple négatif, une chimiothérapie néoadjuvante peut être recommandée pour réduire la taille de la tumeur avant la chirurgie et traiter les micrométastases systémiques.

● Chirurgie :

Mastectomie : une mastectomie bilatérale peut être envisagée si les lésions sont présentes dans les deux seins.

● Traitement adjuvant :

- Chimiothérapie adjuvante : après la chirurgie, une chimiothérapie adjuvante plus intensive peut être envisagée pour réduire le risque de récidive à distance.

- Radiothérapie : car tumeur multifocale.

- Eventuellement : une immunothérapie ou une thérapie ciblée spécifique pour les cancers triple négatifs.

5) Suivi et surveillance :

- Des consultations régulières avec une équipe multidisciplinaire sont nécessaires pour surveiller la réponse au traitement, détecter d'éventuelles récidives et ajuster le plan de traitement si nécessaire.

- Les examens de suivi incluent des mammographies régulières, des échographies et des examens cliniques pour surveiller la région opérée et évaluer la réponse au traitement.

6) Conclusion :

La prise en charge du cancer du sein multifocal avec des foyers de CCIS et de CCI, triple négatif, chez une patiente de 50 ans nécessite une approche multidisciplinaire et individualisée.

En combinant la chirurgie, la chimiothérapie néoadjuvante, la chimiothérapie adjuvante et la radiothérapie, il est possible de maximiser les chances de contrôle de la maladie et d'améliorer les résultats à long terme.

Un suivi régulier et une surveillance étroite sont essentiels pour détecter d'éventuelles récidives et fournir un traitement supplémentaire si nécessaire.

Cas clinique N°12

Patient : Femme de 65 ans

1) Antécédents :

Cancer du sein gauche, stade II, découvre une récidive au niveau de la cicatrice de mastectomie après 5 ans.

2) Présentation clinique :

Récidive au niveau de la cicatrice mastectomie.

3) Diagnostic :

La biopsie confirme un carcinome canalaire infiltrant, RH-, HER2+.

4) Traitement :

Voici une stratégie détaillée pour sa prise en charge :

- Evaluation de la récidive :

Il semble que la femme de 65 ans ait un antécédent de cancer du sein gauche de stade II et qu'elle présente maintenant une récidive au niveau de la cicatrice de mastectomie après 5 ans.

Une évaluation complète de la récidive, y compris une biopsie de la lésion, est nécessaire pour confirmer le diagnostic et déterminer les caractéristiques spécifiques de la tumeur.

- Traitement de la récidive :

. Chirurgie : une réintervention chirurgicale, telle qu'une excision de la récidive locale peut être nécessaire pour retirer la tumeur récurrente.

. Thérapie ciblée HER2 : étant donné que la tumeur est HER2 positive, une thérapie ciblée, telle que le trastuzumab (Herceptin) en combinaison avec une chimiothérapie, est recommandée pour cibler spécifiquement les cellules cancéreuses HER2+ et réduire le risque de récidive.

. Chimiothérapie : une chimiothérapie adjuvante peut être envisagée pour réduire le risque de récidive à distance et traiter les éventuelles cellules cancéreuses disséminées.

. Radiothérapie : pour traiter la zone de récidive et prévenir une nouvelle récidive.

. Evaluation de la résistance : une évaluation de la résistance aux traitements antérieurs, en particulier si la patiente a reçu un traitement adjuvant pour son cancer du sein initial, peut être nécessaire pour guider le choix des options thérapeutiques.

5) Suivi et surveillance :

Un suivi étroit avec des examens réguliers, y compris des imageries et des analyses de laboratoire, est essentiel pour surveiller la réponse au traitement, détecter d'éventuelles récidives et ajuster le plan de traitement si nécessaire.

6) Conclusion :

La prise en charge de la récidive du cancer du sein chez une patiente de 65 ans nécessite une approche multidisciplinaire et individualisée, tenant compte des caractéristiques spécifiques de la tumeur et de l'historique de traitement de la patiente.

En combinant la chirurgie, la thérapie ciblée HER2, la chimiothérapie et une surveillance étroite, il est possible de maximiser les chances de contrôle de la maladie et d'améliorer la qualité de vie de la patiente.

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