La tomographie d’émission de positons (TEP) au 18F-fluoro-désoxyglucose (FDG) s’apparente à une scintigraphie qui explore le corps entier et serait réalisée à l’aide de glucose radiomarqué.

La TEP est aussi dénommée TEP-TDM ou TEP-Scan ou PET-Scan.

Cet examen permet, par son approche métabolique, la mise en évidence de l’augmentation du transport membranaire du glucose et de l’activité enzymatique glycolytique des tumeurs malignes, événement se produisant dès le stade le plus précoce du développement tumoral, avant même les modifications morphologiques tissulaires.

La TEP peut ainsi permettre de détecter un envahissement néoplasique de structure apparaissant de taille normale en tomodensitométrie (TDM), comme l’envahissement d’un ganglion de taille centimétrique, ou de caractériser des anomalies morphologiques douteuses pour lesquelles l’imagerie classique ne peut faire la différence entre cicatrice fibreuse post-thérapeutique et récidive néoplasique.

En gynécologie, cet examen peut être utile et sera proposé systématiquement pour rechercher une atteinte ganglionnaire dans les cancers du col de plus de 4 cm. Il permet alors, s’il est positif, d’éviter un curage lombo-aortique.

Il est aussi recommandé pour les stades avancés des cancers de l’endomètre.

Il sera aussi intéressant en sénologie pour rechercher une métastase de cancer du sein non visible par d’autres imageries, mais probable du fait de marqueurs tumoraux en augmentation.

Il en est de même pour les récidives métastatiques multi-organes de cancer de l’ovaire ou de l’utérus soupçonnées devant une récidive locale ou une métastase isolée ou l’ascension des marqueurs, mais non visibles par les autres imageries.

Cet examen peut aussi être proposé pour évaluer la maladie résiduelle en fin de traitement d’un cancer du col ou de l’endomètre (recommandation INCa, 2010).

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