1. Premier cas :
Mastopathie complexe, doute néoplasique ! (Pas de ganglions palpables)
– sous AG, bras relevé (derrière la tête),
– incision oblique (double incision arciforme),
– grâce au bistouri électrique, on “enlève” une portion du sein (quadrant), emportant le placard mastosique, l’hémostase étant réalisée au fur et à mesure au bistouri électrique,
– suture du plan graisseux profond par des points séparés simples au Vicryl,
– sous ce plan, on fait passer un drain de Redon, qu’on fait sortir par une contre-incision,
– fermeture de la plaie par des points séparés de Blair-Donatti.
2. Deuxième cas :
Tumeur du QSE du sein droit avec une adénopathie palpable.
– incision oblique qui circonscrit largement la tumeur (en quartier d’orange),
– même procédé que le Patey,
– quand on arrive au bord externe du muscle grand pectoral, on arrête d’utiliser le bistouri électrique, et on utilise le ciseau de dissection pour accéder au creux axillaire,
– on introduit le ciseau fermé, et puis on l’ouvre (pour ne rien sectionner ou blesser),
– on coupe les petits ligaments et fibres, ainsi que toutes les connexions graisseuses,
– les autres éléments (vaisseaux, lymphatiques, petits nerfs) sont mis sur pinces hémostatiques,
– on se libère en pratiquant des ligatures au fil fin (Vicryl N° 2/0 ou 3/0), puis on accède au creux axillaire proprement dit,
– on essaye de repérer le pédicule scapulaire inférieur (au fond du creux), puis les deux nerfs importants (du grand dorsal et du grand dentelé), qui sont en principe parallèles,
– après les avoir mis en évidence, on pratique la lymphadénectomie en enlevant tout les ganglions (graisse avec les petits éléments blancs) que l’on met sur une pince en cœur,
– toilette à l’eau oxygénée,
– mise en place d’un drain de Redon,
– fermeture par des points séparés.