Elle est habituellement réalisée par coagulation monopolaire, ou mieux bipolaire, suivie de section, bien que la section monopolaire ou les clips puissent convenir pour l’hémostase.

En cas de GEU volumineuse, le temps de salpingectomie peut être précédé d’une évacuation du contenu tubaire selon la technique des chirurgies conservatrices.

Le principe consiste à appliquer avant section une coagulation sur l’isthme tubaire proximal et sur l’arcade sous-jacente, sur l’artère tubaire moyenne vue par transparence, sur le ligament tubo-ovarien et l’artère tubaire externe sous-jacente à la pointe de la frange de Richard. Ces pédicules sont successivement individualisés par présentation de la trompe à l’aide d’une pince introduite par l’orifice du côté opposé, qui l’attire dans la direction adaptée (fig 4).

La salpingectomie de dedans en dehors est la plus simple.

L’isthme tubaire est coagulé avec son arcade sous-jacente, coupé et attiré vers le haut et le dehors. On observe ainsi le mésosalpinx qui fait l’objet de coagulations-sections successives.

Chaque section favorise la mise en évidence du pédicule suivant par l’exposition du mésosalpinx, que l’instrument coagulant (pince ou ciseaux) saisit parallèlement à la trompe. L’important est de rester au contact de l’arcade tubaire pour ne pas altérer la vascularisation de l’ovaire. La trompe est finalement pédiculisée sur l’artère tubaire externe et le ligament tubo-ovarien, dont l’hémostase et la section terminent l’opération.

Des variantes sont possibles en fonction des conditions techniques. On peut être amené à exécuter les temps de dehors en dedans, en terminant par l’isthme tubaire : la technique est alors pratiquée dans l’ordre exactement inverse de celle déjà décrite.

Dans les cas les plus favorables, lorsque tous les pédicules sont d’emblée accessibles ou visibles par transparence dans le mésosalpinx, il est possible d’appliquer toutes les coagulations avant une section en un temps.

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