L’IRM mammaire est utile dans l’évaluation des grosses tumeurs du sein avant chimiothérapie néoadjuvante, pour aider au diagnostic d’une récidive mammaire après traitement conservateur d’un cancer du sein.

Elle est recommandée dans le bilan d’extension des cancers lobulaires souvent multifocaux et bilatéraux et pour la surveillance et le dépistage des femmes jeunes ayant une mutation génétique de type BRCA-1 ou 2.

Elle a aussi une très bonne valeur prédictive négative dans le diagnostic de récidive locale après traitement conservateur.

 

* IRM et cytostéatonécrose :

Une IRM mammaire est nécessaire lors de la surveillance de cancers du sein opérés pour éliminer une récidive car la cytostéatonécrose peut présenter au cours de la mammographie certains aspects des cancers à savoir des microcalcifications, une image hétérogène, des contours irréguliers. 

– Partie centrale : signal graisseux ; hyper signal T1 et T2, hypo signal T1 et T2 en suppression de graisse, niveau liquidien inconstant ;

– partie périphérique annulaire : signal tissulaire fibreux ; hypo signal T1, hyper signal T2 ;

– prise de contraste variable ; absence de prise de contraste de la partie centrale + prise de contraste périphérique absente ou minime, localisée ou annulaire, précoce (1min 30), vasculaire sans washout. 

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