Environ 10 % environ des embryons produits par FIV s’implantent après transfert intra-utérin.

Le transfert d’un seul embryon donne donc environ 10 % de grossesse, celui de deux embryons 20 %…

Les raisons qui expliquent que 90 % des embryons ne s’implantent pas sont loin d’êtres élucidées : la mauvaise qualité embryonnaire semble être le facteur principal ; les modalités du transfert jouent un rôle important : difficulté à franchir le col, saignements, douleurs.

En revanche, le rôle d’anomalies de l’implantation proprement dites n’est pas clairement documenté, hormis les cas où il existe une pathologie endo-utérine : inflammation (endométrite), polypes, fibromes sous-muqueux, synéchies..

Globalement, 10 à 15 % des cycles de FIV classique aboutissent à une naissance, 20 à 25 % des grossesses se terminent par un avortement spontané, et 2 à 5 % sont ectopiques (GEU).

Les chances de succès dépendent principalement de trois facteurs : l’indication, le nombre d’embryons transférés et l’âge de la femme.

Les meilleurs taux de succès sont obtenus dans la stérilité tubaire pure, où l’objectif est simplement de court-circuiter un obstacle mécanique en l’absence de toute anomalie biologique au niveau des gamètes.

Les résultats sont bien moins bons en cas de stérilité masculine, dépendant de la nature et du degré de l’insuffisance spermatique.

Toutes indications confondues, le taux de grossesse chute rapidement à partir de 37 ans.

Après 40 ans, 4 à 5 % seulement des tentatives aboutissent à une naissance.

Les naissances sont exceptionnelles après 44 ans.

C’est la baisse du nombre et de la qualité des ovocytes qui explique les effets délétères de l’âge maternel.

Pour la même raison, les résultats de la FIV sont étroitement corrélés avec les taux de FSH, d’œstradiol et d’inhibine mesurés au troisième jour du cycle, reflet plus informatif de la fonction ovarienne que l’âge calendaire.

Pour limiter les risques de grossesse hautement multiples (triple ou plus), la plupart des équipes ne transfèrent que deux ou trois embryons frais, et conservent le surplus par congélation.

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