Si l’hyperprolactinémie n’entraîne pas de retentissement sur la fonction gonadique ou si les troubles du cycle peuvent s’expliquer par d’autres causes, il est recommandé de rechercher une macroprolactinémie, prédominance de formes lourdes circulantes de prolactine en rapport avec des autoanticorps antiprolactine (big big PRL).
Cette situation artéfactuelle doit être également évoquée en cas de grosses variations d’un dosage à l’autre chez un même patient ; un contrôle du dosage avec une trousse moins “sensible” à la macroprolactinémie oriente parfois vers ce diagnostic.
La méthode de diagnostic est la précipitation au polyéthylène glycol (PEG), à condition que la technique soit correctement validée sur le plan méthodologique par le laboratoire qui la réalise (consensus SFE, 2005).