Les pertes blanches, plus connues médicalement sous le nom de leucorrhées physiologiques, sont des sécrétions blanchâtres d’origine vaginale. Ces écoulements physiologiques non-sanglants proviennent de l’appareil génital de la femme. Cet épanchement de liquide sécrété par l’appareil génital féminin constitue un phénomène tout à fait normal qui survient chez toutes les femmes en période d’activité génitale. Ces productions corporelles naturelles sont le reflet d’un bon fonctionnement du vagin qui sécrète des pertes en vue d’éliminer les cellules superficielles et les bactéries. Cela dit, une pertes blanche n’est pas à craindre lorsqu’elle est normale et ne génère pas d’inconfort.

Cependant, lorsqu’une perte blanche change de couleur, sent mauvais ou est une source d’irritation, de démangeaisons, de brûlures, elle est, alors, anormale et peut être le signe d’une infection. Il faut alors consulter un médecin en vue d’établir un diagnostic et d’initier un traitement. Il y a donc lieu de savoir faire la différence entre des pertes blanches normales et celles qui peuvent être une source d’inquiétude, en l’occurrence, les pertes blanches anormales. Ces dernières présentent des signes qui doivent alerter la femme.

1. Les pertes blanches normales :

1) Qu’est-ce qu’une perte blanche ?

Une perte blanche est un écoulement qui provient du vagin. Cette leucorrhée physiologique normale chez la femme apparaît lors de la puberté (ou quelques mois avant le début des règles) et disparaît à la ménopause. Signe d’une bonne imprégnation hormonale ou œstrogénique, elles sont sous l’influence des hormones féminines. Les sécrétions vaginales  sont, ainsi, produites par l’organisme de la femme tout au long du cycle menstruel. Ces sécrétions vaginales sont, donc, observées régulièrement chez la femme en activité génitale et s’avère même très utiles. Elles traduisent la bonne santé génitale.

Les pertes vaginales blanches normales sont transparentes, très fluides et inodores, notamment au début du cycle, avant l’ovulation, avec un aspect semblable à un blanc d’œuf cru. Elles sont nécessaires pour la fertilité de la femme, car elles ont pour rôle de faciliter la remontée des spermatozoïdes, en les guidant, en vue de leur permettre de franchir le col de l’utérus pour aller rencontrer l’ovule. Ces pertes blanches proviennent du col de l’utérus et sont appelées des glaires cervicales. Cette glaire (un mucus légèrement collant sécrété par les cellules qui recouvrent le col de l’utérus) est plus marquée ou plus abondante au milieu du cycle.

En fin de cycle, le col se referme, la glaire devient plus dense et légèrement plus jaune ou opaque. Ainsi, la glaire cervicale entre dans la composition de la perte blanche. Celle-ci change de consistance selon la période du cycle menstruel.

Les autres éléments qui intègrent la composition des pertes blanches sont la sueur (l’intérieur du vagin étant humide) et les cellules vaginales qui sont éliminées. En effet, les cellules du vagin se renouvellent et les plus anciennes se séparent de la paroi du vagin et constituent une partie des pertes blanches. Ainsi, ce sont la glaire cervicale, la sueur et les cellules vaginales superficielles qui constituent la teneur et la structure d’une perte blanche.

Ces pertes vaginales sont également composées des fluides sécrétées, lors de l’excitation sexuelle par les glandes de Bartholin, situées au niveau des petites lèvres ainsi les fluides fabriqués lors de l’orgasme, par les glandes de Skène, également, appelées prostate féminine. Ces fluides se mêlent aux sécrétions vaginales lors de l’expulsion de celles-ci.

Le vagin s’humidifie et se lubrifie quand une femme éprouve une excitation sexuelle. Cette transsudation vaginale qui est une sorte transpiration interne, génère un liquide qui entre dans la composition des pertes vaginales. Ainsi, avec le désir sexuel, les pertes vaginales qui surviennent sont normales et traduisent une bonne santé sexuelle.

Éventuellement, le sperme peut entrer dans la composition de cet écoulement vaginal qui est évacué dans la journée ou le lendemain qui suit une relation sexuelle non protégée. En effet, après une éjaculation sans préservatif, le sperme reste dans le vagin, se mêle au fluide produit sous l’effet de l’excitation sexuelle et aux sécrétions vaginales avant d’être expulsé, plus tard, sous forme d’un écoulement vaginal.

2) Le rôle d’une perte blanche :

Une perte blanche normale n’est pas associée à des démangeaisons, des brûlures, ni à des odeurs nauséabondes. Elle a un rôle important, car elle permet de garder le vagin propre et humide. Le vagin et la muqueuse vaginale sont, ainsi, humectés et sains. Ces sécrétions vaginales humidifient et lubrifient le vagin au cours des rapports sexuels en vue d’éviter une sécheresse intime. Elles surviennent, à point nommé, pour nettoyer et protéger le vagin.

Elles constituent, par ailleurs, un moyen de protection naturelle, car elles permettent d’évacuer du vagin, les cellules mortes et les micro-organismes pathogènes, permettant, ainsi, de contrôler diverses formes d’infection fongiques et bactériennes. Elles protègent, donc, la muqueuse vaginale, notamment, contre les infections. L’élimination de ces cellules mortes et des impuretés logées dans le vagin, permet, au vagin de s’auto-nettoyer. Les pertes vaginales peuvent, ainsi, provenir d’un bon fonctionnement du système d’auto-nettoyage du vagin, avec des fluides circonscrits au niveau des parois vaginales qui facilitent l’évacuation des cellules mortes. Un auto-nettoyage qui favorise un bon équilibre de l’intimité de la femme.

Une perte blanche qui est le résultat d’un auto-nettoyage du vagin est peu abondante, laiteuse ou plus concentrée. Elle augmente au cours de la période prémenstruelle, avant les règles. Aussi, lors de l’ovulation, ces sécrétions vaginales permettent aux spermatozoïdes de remonter jusqu’au niveau de l’utérus et de féconder l’ovule.

3) L’aspect des pertes blanches normales :

Constituées de plusieurs éléments physiologiques, les sécrétions vaginales normales sont blanches ou transparentes, aqueuses ou légèrement collantes en fonction du cycle menstruel de la femme. Elles sont, particulièrement, fluides, translucides avant et pendant l’ovulation. En plus de la couleur, la consistance peut également varier ; ces pertes vaginales peuvent être pâteuses ou épaisses. Elles sont sans odeur. Quand il s’agit d’une perte blanche odorante, l’odeur qui peut la caractériser est celle qui est propre à la zone vulvo-vaginale. Elle n’est donc pas désagréable. Ainsi, une perte vaginale normale n’est pas malodorante et n’est pas associée à un trouble fonctionnel, ni à un prurit.

4) La quantité des pertes blanches normales :

Le volume des pertes blanches normales varie d’une femme à une autre. Ainsi, elles peuvent être plus ou moins abondantes. Parfois, des pertes blanches abondantes peuvent être gênantes, mais elles sont tout à fait normales dans certains cas de figure.

a) Au cours de la puberté :

Chez la jeune fille, au cours de la puberté, les ovaires fabriquent des hormones sexuelles constamment en augmentation. Ces hormones favorisent l’apparition des pertes blanches, environ une année avant la survenue des premières règles. Ainsi, au cours de cette période, les pertes blanches, reflétant une puberté épanouie, peuvent être abondantes et normales.

b) Au cours de la grossesse :

La muqueuse du vagin est renouvelée sans cesse : des cellules se détachent et sont éliminées. Mais pendant la grossesse, sous l’influence des hormones sécrétées en grande quantité par les ovaires et le placenta, la desquamation des cellules devient beaucoup plus importante : elle forme un enduit blanchâtre, grumeleux qui est tout à fait normal.

Ces sécrétions vaginales au cours de la grossesse hydratent et rendent le vagin humide.

Ces pertes blanches banales ne doivent pas être confondues avec les pertes généralement plus abondantes, souvent de couleur différente (jaunâtres ou verdâtres), et accompagnées de démangeaisons ou de brûlures locales : elles sont le témoin d’une infection (vaginite ou vulvo-vaginite). En cas de doute : on réalise des prélèvements.

5) Au cours d’une forte excitation sexuelle :

Des sécrétions vaginales abondantes peuvent être la conséquence d’une forte excitation sexuelle qui favorise une lubrification vaginale intense. Transparentes et fluides, ces pertes blanches abondantes sont normales.

2. Les pertes blanches anormales :

Une perte blanche anormale possède une odeur désagréable, s’accompagne de brûlures, de douleurs, entraîne des démangeaisons de la vulve, du vagin. Elle peut être marquée par un changement soudain de couleur, d’odeur ou de consistance. Ainsi, elle peut être d’une consistance anormale ou inhabituelle (perte mousseuse, perte blanche épaisse), d’une odeur désagréable à nauséabonde, d’une couleur qui vire au jaune ou au vert, pouvant contenir du sang en dehors de la phase menstruelle. Avec cette apparence parfois inquiétante, associée à des symptômes, elles peuvent être le signe d’une infection.

De façon générale, lorsqu’une modification soudaine des sécrétions vaginales, survient, elle est susceptible d’être le signe d’une infection vaginale. Il est important de connaître les caractéristiques d’une perte vaginale normale, la variation du flux en fonction du cycle menstruel ou de l’état physiologique, mais également les signes d’une infection.

Ces signes précurseurs d’une infection sont marqués par un changement de couleur ou de consistance, une odeur désagréable, un flux anormalement élevé de perte, par un autre symptôme associé aux leucorrhées (des démangeaisons, des brûlures, des douleurs), des saignements inattendus au niveau du vagin. Ainsi, lorsque ces pertes constituent un sujet d’inquiétude, il important de consulter rapidement un médecin, surtout, si l’écoulement vaginal est associé à une fièvre.

Une perte blanche anormale est, le plus souvent, d’origine infectieuse, même s’il est possible que d’autres facteurs soient en cause (utilisation d’antibiotique ou stéroïde, d’un savon trop agressif ou la pilule contraceptive). Ainsi, les leucorrhées inquiétantes peuvent être causées par une infection telle que la mycose vaginale, la vaginose bactérienne, la vaginite trichomonas, la chlamydia. Associées également à des leucorrhées, la cervicite et la vulvo-vaginite sont d’autres pathologies provoquées par des agents infectieux.

1) Perte blanche anormale liée à une mycose vaginale :

Les pertes vaginales anormales sont le plus souvent dues à une mycose vaginale ou candidose vaginale. Cette infection provoquée par une levure appelée Candida albicans, est également appelée vaginite à champignons. Cette levure, présente à l’état naturel à l’intérieur du vagin, est susceptible de se développer de façon anormalement importante, par exemple, quand l’acidité du vagin se modifie ou sous certaines conditions. La mycose vaginale est, donc, causée par une prolifération excessive de la levure Candida albicans.

Cette mycose vaginale se manifeste par une perte vaginale abondante assimilable à du yaourt. Pâteuse ou grumeleuse, elle a la consistance d’un lait caillé ou d’un fromage blanc. Cette perte blanche épaisse est crémeuse, plus dense, plus granuleuse et peu odorante. Elle irrite les parois du vagin. Cette mycose déclenche de fortes démangeaisons vaginales, des rougeurs, une irritation autour de la vulve, parfois des brûlures au cours des rapports sexuels (dyspareunie), des douleurs lors des mictions. La peau, autour et à l’intérieur du vagin, est d’un rouge vif.

La mycose vaginale peut apparaître à la suite d’une prise d’antibiotique à large spectre (provoquant un déséquilibre de l’ensemble des flores de l’organisme) ou de stéroïdes. Le port de pantalon ou de sous-vêtements trop serrés, l’utilisation trop fréquente ou quotidienne de douche vaginale, d’antiseptique pour se laver, peut favoriser cette infection à champignon qui n’est pas liée à une mauvaise hygiène. Il ne s’agit pas d’une infection sexuellement transmissible.

2) Perte blanche anormale liée à une vaginose bactérienne :

Une perte blanche anormale peut être le signe d’une infection, en l’occurrence, une vaginose bactérienne. Lorsque l’équilibre naturel de la flore bactérienne vaginale n’est plus assez acide, cela peut entraîner la prolifération des bactéries ou des germes qui sont naturellement présentes dans le vagin. La vaginose bactérienne résulte d’une prolifération exponentielle d’un ou plusieurs germes, comme Gardnerella vaginalis.

La vaginose bactérienne ou vaginite bactérienne a pour symptômes des pertes vaginales blanches abondantes grisâtres ou jaunes grisâtres. Ces pertes vaginales sont, alors, très importantes avec une forte odeur de poisson au niveau de la région génitale. Ainsi, cette perte blanche odorante dégage une odeur forte et désagréable. Ces pertes ont une consistance liquide. Au cours ou après les rapports sexuels, surtout au contact du sperme, l’odeur des sécrétions du vagin s’accentue et les pertes ont une couleur gris-jaune. Cette odeur nauséabonde s’empire, également, après le lavage au savon ou pendant les règles. La vaginose bactérienne entraîne également des rougeurs au niveau des organes génitaux internes et externes

Ces pertes s’accompagnent de légères démangeaisons, de sensations de brûlure, lors des mictions ou après, pendant et après un rapport sexuelElles sont associées à une légère rougeur et à un gonflement du vagin et de la vulve, une rougeur dans les parties internes des lèvres vaginales.

Une hygiène intime excessive ou inadaptée, l’emploi de produits d’hygiène féminine agressifs augmente considérablement le risque de vaginose bactérienne.

3) Perte blanche anormale liée à une vaginite à trichomonas :

La vaginite infectieuse à trichomonas est une infection sexuellement transmise. Elle est provoquée par un protozoaire (organisme unicellulaire), Trichomonas vaginalis. Ce parasite est principalement transmis au cours des rapports sexuels avec un partenaire infecté. Mais, cet organisme pathogène peut être également présent sur les objets inanimés (les serviettes de bain, les sièges de toilettes, les maillots de bain humide) et peut être ainsi contracté en dehors des relations sexuelles. Il se transmet, également, de la mère à l’enfant lors de l’accouchement.

Lorsque le parasite pénètre dans l’organisme de la femme, il peut être à l’origine d’une inflammation de la muqueuse du vagin, de l’urètre ou même de la vessie. Quand il s’installe dans la muqueuse vaginale, il provoque une vaginite très prurigineuse avec des modifications au niveau des pertes vaginales qui changent de couleur et de texture. Ces pertes sont, alors, plus colorées, jaunâtres, verdâtres, liquides, écumeux. Elles sont très mousseuses, bulleuses, gélatineuse avec une forte odeur vaginale. Ces pertes blanches odorantes répandent une odeur fétide désagréable, voire nauséabonde. Elles sont très malodorantes et abondantes.

Cet écoulement vaginal considérable peut amener la patiente à changer de linge au cours de la journée. Ces pertes sont accompagnées d’une rougeur et des démangeaisons autour du vagin et de la vulve. Ces démangeaisons sont parfois très intenses. En plus de cet inconfort au niveau du vagin et de la vulve, la patiente éprouve des irritations, des douleurs vaginales ou une sensation de brûlure quand elle urine (brûlures mictionnelles), une gêne ou des douleurs lors des rapports sexuels. Une inflammation dans le vagin ou au niveau de la vulve, des douleurs abdominales basses et un piqueté hémorragique peuvent, également, survenir.

Des relations sexuelles non protégées avec un partenaire infecté constituent un facteur de risque. Des partenaires sexuels multiples accroissent le risque de transmission de l’infection.

4) Perte blanche liée à la chlamydia :

La chlamydia est une infection sexuellement transmissible. Elle est provoquée par la bactérie Chlamydia trachomatis. Elle est transmissible par le biais des relations sexuelles anales, vaginales ou orales non protégées. La transmission est également possible par le contact des muqueuses, de la mère à l’enfant lors de l’accouchement.

Lorsque la chlamydia affecte les femmes, elle génère des pertes vaginales anormales ou inhabituelles. Cette infection qui s’attaque au vagin entraîne une modification de l’écoulement vaginal, avec notamment une perte blanche épaisse. Purulente, la perte vaginale est de couleur jaunâtre ou verte, avec parfois, un filet de sang, la présence de métrorragies, des saignements vaginaux entre les périodes de règles. Les leucorrhées sont malodorantes.

Ces pertes malodorantes sont associées à des sensations de brûlures à la fin du cycle menstruel. Ces écoulements vaginaux surviennent dans un contexte de douleurs et de sensations de brûlures lors des mictions, de douleurs pelviennes et de douleurs ressenties lors des rapports sexuels. Ils s’accompagnent d’une légère fièvre, d’une inflammation vulvaire ou vaginale, d’une urétrite avec une évolution qui laisse transparaître une salpingite ou susceptible de causer une stérilité. Dans bien des cas, la chlamydia peut être asymptomatique.

Le fait d’avoir plus d’un partenaire sexuel  ou de ne pas utiliser de préservatif lors des relations sexuelles, constitue un facteur de risque. Une mère porteuse de la bactérie Chlamydia trachomatis risque de contaminer l’enfant qui va naître.

5) Perte blanche liée à la cervicite :

La cervicite est l’inflammation du col de l’utérus. Elle peut être d’origine infectieuse ou non. Les causes infectieuses sont liées à des micro-organismes pathogènes (Chlamydia trachomatis, Neisseria gonorrhea, le virus de l’herpès génital, Trichomonas vaginalis, etc.). Ainsi des infections sexuellement transmissibles peuvent être responsables d’une cervicite. Les causes non-infectieuses proviennent des produits chimiques (crèmes contraceptives), d’une réaction allergique (au latex du préservatif) d’un corps étranger ou d’un dispositif inséré dans la région pelvienne (dispositifs contraceptifs de barrière).

La cervicite peut être asymptomatique. Mais dans bien des cas, elle peut être associée à des manifestations cliniques au nombre desquelles figurent des leucorrhées. Ces pertes vaginales sont généralement de couleur jaune, grisâtre, verdâtre. Elles sont malodorantes et purulentes ou muco-purulentes, avec des sensations de brûlures vaginales, des saignements vaginaux entre les menstruations ou après les rapports sexuels.

Une irritation vulvaire et/ou vaginale, un œdème cervical et des douleurs lors de la miction sont également observables.

La nature ou les caractéristiques des ces pertes vaginales dépendent de l’agent infectieux.

Quand, les gonocoques sont responsables d’une cervicite, l’écoulement vaginal est jaunâtre et abondant.

Avec la bactérie chlamydia trachomatis comme agent pathogène, les pertes vaginales sont sanguinolentes.

Avec l’implication de l’agent responsable de la vaginite à trichomonas, les leucorrhées sont verdâtres et malodorantes.

Quand il s’agit  d’une cervicite à candida albicans, les pertes vaginales sont blanchâtres et grumeleuses.

Les facteurs de risque sont liés au fait d’avoir des relations sexuelles à un âge précoce, des comportements sexuels à risque (sans préservatif, avec des partenaires multiples).

6) Perte blanche liée à la vulvo-vaginite :

La vulvo-vaginite est une inflammation ou une infection de la vulve et du vagin. Des bactéries, des champignons, des levures, des virus et des parasites peuvent être responsables de cette pathologie. Certaines infections sexuellement transmissibles peuvent être à l’origine d’une vulvo-vaginite ainsi que des allergènes, des produits chimiques (bain moussant, savon parfumé, gel lubrifiant), de mauvaises habitudes d’hygiène intime.

Cette affection gynécologique provoque des pertes vaginales brunes. Il y a, donc, une sécrétion exagérée du vagin et de la vulve avec une coloration particulière. Ces pertes sont caillouteuses pâteuses quand une infection à Candida Albicans est responsable d’une vulvo-vaginite. Un prurit vulvaire intense, une rougeur au niveau de la vulve et du vagin et des sensations de brûlure et des démangeaisons au niveau du vagin sont également prédominants.

Les pertes vaginales sont particulièrement abondantes et très malodorantes, assimilables à une odeur de poisson pourri lorsqu’une bactérie, notamment, la Gardnerella vaginalis est à l’origine d’une vulvo-vaginite.

Quand le protozoaire Trichomonas vaginalis est en cause, les leucorrhées sont mousseuses, abondantes et nauséabondes.

Certains traitements médicamenteux (corticostéroïdes, antibiotiques, immunosuppresseurs), des toilettes intimes trop fréquentes ou avec des produits inadaptés, la prise de contraceptifs estroprogestatifs sont des facteurs susceptibles de favoriser la survenue d’une vulvo-vaginite.

Le traitement des vaginites est essentiellement local sous forme d’ovules ; un traitement général est rarement nécessaire.

Quelques conseils pour prévenir l’infection :

– se laver souvent la zone vulvaire ; employer un savon au pH neutre non parfumé,

– ne pas utiliser de produits hygiéniques,

– porter des slips en coton ; éviter les collants, les gaines et les pantalons serrés.

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