Lors d’un parcours de FIV, il y a énormément d’examens et de prises de sang qui donnent des informations précieuses sur le bon déroulement du traitement.
Voici regroupé ici de manière simple tous les dosages hormonaux qui seront suivis et comment les interpréter concrètement.
1. FSH :
C’est l’hormone produite par l’hypophyse pour stimuler la croissance et le développement des follicules ovariens.
La FSH mesurée entre le 1er et le 3ème jour du cycle sert de référence pour jauger la réserve ovarienne.
Les femmes périménopausées et ménopausées ont un taux de FSH élevé.
Ce taux fluctue aussi en cas de règles irrégulières.
Pour maximiser les chances de réussite en FIV, il est important d’attendre le moment ou le taux sera inférieur à 10 et le niveau d’estradiol (E2) en dessous de 70.
Par contre il est possible d’avoir des valeurs de FSH normales et de mauvais ovules, et ce sans que cela ne se reflète dans les analyses. C’est particulièrement vrai chez les femmes à la quarantaine.
Une femme de 44 ans avec un niveau de FSH normal (6 par exemple) a très peu de chances de concevoir en recourant à la FIV.
2. Estradiol (E2) :
Principal estrogène sécrété par les follicules ovariens, on le mesure par une prise de sang entre le 1er et le 3ème jour du cycle. En grandissant et en mûrissant, les follicules produisent de l’E2, faisant épaissir l’endomètre. L’estradiol aide à équilibrer le taux de FSH, l’empêchant d’être trop haut. Quand une femme approche de la ménopause, elle ne produit plus assez d’estradiol et ne peut donc plus contre balancer la FSH, qui augmente.
En cours de stimulation, en cas de chute ou de stagnation des taux, chez les patientes dites “mauvaises répondeuses”, il peut être utile d’augmenter les doses ou bien d’annuler le cycle.
La bonne gestion de la stimulation repose en partie sur le taux d’E2 mais celui-ci ne peut pas s’interpréter seul. En effet, pour être pertinent, il doit toujours être corrélé avec le comptage échographique des follicules en croissance.
3. LH :
L’intérêt du dosage de la LH plasmatique est de détecter précocément une élévation de son taux qui indiquerait une ovulation prématurée. En début de cycle, elle sert à diagnostiquer certaines pathologies comme celle des ovaires polykystiques qui se manifeste par une quasi absence de règles et une LH élevée.Elle permet donc aussi de déterminer le moment de l‘ovulation.En effet l’apparition d’un pic de LH précède l’ovulation de 24-48 heures.
4. Progestérone :
La progestérone est une hormone pivot de la biosynthèse de tous les stéroïdes, qu’ils soient d’origine ovarienne ou surrénalienne (une petite glande au dessous des reins qui libère des hormones).