L’IRM pelvienne est l’examen de référence dans le bilan préthérapeutique d’un cancer du col ou de l’endomètre.
Elle est utile dans le bilan :
– d’une malformation génitale,
– d’une endométriose pelvienne profonde sévère,
– d’un utérus polymyomateux avant décision thérapeutique conservatrice,
– d’une image annexielle difficile à caractériser en échographie.
Si elle doit rester de prescription spécialisée, elle devient de plus en plus souvent, en raison de la reproductibilité des images, un examen de référence pour la pathologie pelvienne.
Elle répond néanmoins à des conditions strictes, en l’absence de contre-indications que sont la claustrophobie sévère et l’existence de corps étrangers oculaires, auditifs ou cérébraux pouvant être mobilisés par l’aimant.
Elle nécessite trois types de coupe en T1, T2 et après injection de gadolinium. Ces coupes doivent être sagittale, coronale et transversale.
De plus en plus souvent, une IRM de diffusion peut être proposée.
Elle doit toujours remonter jusqu’à la veine rénale pour visualiser les ganglions lombo-aortiques.
Certains artifices sont utiles pour bien visualiser les rapports entre les différents organes comme l’utilisation de gel vaginal ou rectal.