L’insuline secrétée par le pancréas régule le taux de sucre dans le sang en le faisant baisser. Pour se faire, dès le début de la digestion, l’insuline va diriger le sucre en excès vers les muscles (carburant), le foie (réserve) ou les tissus adipeux (stockage sous forme de graisse).
Pour une personne “normale”, il y un pic d’insuline au moment de chaque repas avec une sécrétion de base permanente.
1. Quelques chiffres :
Valeur normale de la glycémie :
– entre 0,70 et 1,10 g/l (entre 3,9 et 6,1 mmol/l) à jeun,
– moins de 1,40 g/l deux heures après ingestion de 75 g de glucose (ou après un repas).
Pour une personne en surpoids ou en obésité : la graisse autour du foie et des muscles et un tissu adipeux plus développé, freine l’action de l’insuline naturelle : il devient insulinorésistant.
Du coup, le pancréas génère un ou plusieurs pics d’insuline au lieu d’un seul car il ne reçoit pas le signal comme quoi son premier pic a été efficace ⇒ hyperinsulinisme.
La personne ressent un “coup de barre” après manger, la personne a des difficultés à perdre du poids et à la facilité à prendre du poids.
2. Diagnostic :
Mesurer la glycémie avant et après le repas. Si la glycémie après le repas est identique ou plus basse que la glycémie à jeun, il y a hyperinsulinisme.
Attention aux antécédents familiaux, personnels.
Un bilan lipidique perturbé : Triglycérides trop élevés ou le bon cholestérol (HDL) trop bas.
3. Complications :
– L’hyperinsulinisme évoluant en pré diabète. Il peut durer entre 10 et 20 ans et dégénérer en diabète. Il est réversible. Pour une personne en surpoids, il est conseillé une prise de sang 2 fois par an pour surveiller.
– Le diabète est un épuisement du pancréas, qui est irréversible.
– Des complications cardio-vasculaires et métaboliques.
4. Traitement :
1) perte pondérale
2) aliments équilibrés en féculents (baisse du taux de glycémie plus lente), une collation (ne pas avoir d’hypoglycémie), pas d’interdit (le sucré en fin de repas, surtout pas entre les repas sinon pic d’insuline entre les repas).
3) activité physique régulière : 30 minutes de vélo 2 à 3 fois par semaines par exemple, fait accroître le nombre de récepteur d’insuline sur les muscles. Au bout de 2 jours sans activité, perte de nombreux récepteurs.
Après la collation, bilan physique.
● Feins à l’activité physique :
manque de temps
météo défavorable
douleur
fatigue
manque d’envie
entourage
les tentations de faire autre chose
le matériel adéquat
● Solutions possibles à mettre en place :
organiser/planifier
se fixer des objectifs réalistes et les mettre en priorité
faire un point régulier de ce que l’on a fait/pas fait
prévoir une activité d’intérieur en cas de météo défavorable
activité de groupe, avec ami(s)
varier les activités ou le circuit.
5. Conclusion :
Tout faire pour ne pas développer un hyperinsulinisme chronique qui peut dégénérer en diabète aux conséquences si graves.