Hypogonadisme hypergonadotrope chez l’homme : ici l’origine est testiculaire ; la baisse de la testostérone s’accompagne d’une élévation de la FSH et de la LH, ce qui confirme un diagnostic clinique.

Mis à part les causes congénitales (qui se révèlent à l’adolescence : Klinefelter…), ce manque de production de testostérone par les cellules de Leydig est acquis et peut être lié à :

– une orchite,

– une lésion traumatique

– une lésion chirurgicale (par exemple, dans le cadre d’un traitement d’un cancer de la prostate),

– une séquelle de chimiothérapie ou de radiothérapie dans le cadre d’un traitement anticancer,

– une administration d’analogues de la LHRH au cours du traitement du cancer,

– une prise d’œstrogènes, d’androgènes de synthèse ou d’antiandrogènes,

– une malnutrition, une insuffisance rénale, une myotonie atrophique, des maladies chroniques par certains toxiques comme le plomb et l’alcool,

– enfin, il peut être lié à l’âge chez un homme préoccupé par la baisse de sa libido ou de ses performances.

La carence en testostérone débutant à l’âge adulte comprend des manifestations variées, qui sont fonction du degré et de la durée de la carence :

– libido diminuée,

– troubles de l’érection,

– baisse des capacités cognitives, telles qu’interprétation visuo-spatiale,

– troubles du sommeil,

– instabilité vasomotrice (dans l’hypogonadisme masculin aigu, grave),

– des modifications de l’humeur, telles que dépression et colère, sont fréquentes.

Une diminution de la masse maigre de l’organisme, une augmentation de la graisse viscérale, une atrophie testiculaire, une ostéopénie, une gynécomastie et une pilosité corporelle clairsemée prennent généralement des mois ou des années à se développer.

Une carence en testostérone peut augmenter le risque de coronaropathie et de cancer de la prostate.

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