1. Maladies de la coagulation sanguine :
Les maladie de Willebrand, thrombasthénie de Glanzmann, thrombopénies se révèlent dans l’enfance ou dans les formes brutes par des hémorragies génitales à la puberté.
Les estroprogestatifs à 35 μg sont indiqués car ils permettent de contrôler les hémorragies. Il faut parfois utiliser des posologies plus fortes de 2 comprimés par jour. Le traitement en continu est utile pour éviter les règles abondantes et les anémies.
Un DIU au lévonorgestrel peut aussi être proposé.
2. Drépanocytose :
Tous les moyens contraceptifs efficaces et actuellement disponibles et surtout applicables en Afrique, où prédomine la drépanocytose, présentent de gros inconvénients :
– Les estroprogestatifs risquent de déclencher des accidents thromboemboliques, comme la grossesse.
– Les DIU risquent de favoriser des infections graves sur ces terrains extrêmement vulnérables.
– Les progestatifs retards font courir le risque de déclencher des hémorragies qui peuvent rapidement décompenser un état hémodynamique aussi précaire.
– On peut recourir aux préservatifs, aux microprogestatifs, aux DIU au lévonorgestrel en se méfiant des complications infectieuses plus fréquentes.
3. Thalassémie :
Il faut privilégier les micro ou macroprogestatifs, les implants ou les DIU au lévonorgestrel.