1. Patiente hypertendue :
Chez une patiente hypertendue, les estroprogestatifs sont contre-indiqués.
Il est donc préférable d’employer d’autres méthodes contraceptives : dispositif intra-utérin (DIU) ou progestatifs (microprogestatifs ou implants).
2. Antécédent d’HTA gravidique :
* Chez la femme jeune en l’absence de facteur de risque associé, en particulier de tabagisme, il est possible de prescrire un estroprogestatif minidosé (l’hypertension récidivera chez moins de 10 % des femmes).
Les estroprogestatifs minidosés ne paraissent être envisagés que sous certaines conditions :
– impossibilité d’utiliser une autre méthode,
– HTA gravidique pure modérée,
– bilan à distance de l’accouchement strictement normal.
⇒ leur emploi “à l’essai” impose une surveillance plus sévère de la pression artérielle et des paramètres biologiques.
* Chez la multipare, le dispositif intra-utérin (DIU) est la meilleure méthode.
* Dans tous les cas, les micropilules paraissent sans danger mais leur emploi est limité par les nombreux inconvénients.