C’est un examen rarement pratiqué par le médecin généraliste qui la confiera à un dermatologue ou à un chirurgien gynécologue.
Elle est très utile pour différencier une lésion bénigne d’une lésion maligne.
Sa technique est celle d’une biopsie cutanée comme le font les dermatologues.
Une anesthésie locale est nécessaire : on utilise la xylocaïne à 1 % avec une aiguille très fine sous-cutanée ou de la crème Emla ®.
Par un point de piqûre unique, peu perceptible avec les aiguilles fines à usage unique, la zone de la biopsie est infiltrée, puis prélevée en pleine zone suspecte avec un bistouri en découpant un petit lambeau losangique de peau ou de muqueuse. La fermeture est assurée par un fil de Vicryl ®, serti double 0 qui est en général suffisant pour assurer l’hémostase.
Un instrument à usage unique, la biopsie Punch ® de 2 à 4 mm, peut être utilisé.
Tous les fragments destinés à l’anatomopathologie doivent être fixés dès leur prélèvement, en général dans le Bouin alcoolique. Ils sont adressés au laboratoire accompagnés d’un mot ou d’un schéma d’explication quant au lieu de prélèvement et à l’affection recherchée.