CAS CLINIQUE 1 :
Madame G…, âgée de 26 ans, vient vous voir pour des dysménorrhées invalidantes évoluant depuis plusieurs années.
Elle est G1P0, une IVG chirurgicale a été réalisée il y a 2 ans avec pose d’un DIU au cuivre pendant l’intervention.
Elle n’a pas d’autres antécédents particuliers mis à part un tabagisme actif à 10 cigarettes/j.
Sur le plan familial, sa mère a eu un cancer du sein à l’age de 52 ans, il n’y a pas d’autres antécédents familiaux notables.
Question 1 :
Quels éléments sont à préciser lors de l’interrogatoire ?
Question 2 :
Que recherchez vous à l’examen clinique ?
Question 3 :
Quel est l’examen de de 1ère intention à prescrire ?
Question 4 :
Quel sont les moyens thérapeutiques à lui proposer pour limiter sa symptomatologie douloureuse ?
Elle revient vous voir 2 ans plus tard, elle a arrêté sa contraception il y a maintenant 14 mois pour un projet de grossesse. La dysménorrhée est à nouveau présente depuis l’arrét de sa contraception.
Question 5 :
Quels sont les éléments de l’interrogatoire à rechercher dans le cadre de cette infertilité secondaire ?
Question 6 :
Quels sont vos examens complémentaires de 1ère intention dans le cadre d’une demande de prise en charge en AMP ?
CAS CLINIQUE 2 :
Vous voyez Mme B.., âgée de 35 ans en consultation pour aménorrhée secondaire évoluant depuis 18 mois.
Elle est la 4ème fille d’une fratrie de 4 enfants et a 2 sœurs et 1 frère.
Sa mère a eu un cancer du sein à 65 ans ; il n’y a pas d’autre antécédent carcinologique familial.
Elle pèse 60 kg pour 1,60 m. Elle n’a pas d’antécédent médical ou chirurgical et ne prend pas de traitement.
Elle est G2P2, la 2ème grossesse remontant à 3 ans au préalable.
Le retour de couches est survenu 6 mois après la grossesse en sachant qu’elle a allaité son enfant pendant 3 mois.
Elle n’a alors eu que quelques cycles jusqu’à installation de l’aménorrhée secondaire.
Elle a rapidement présenté des sueurs nocturnes avec apparition depuis 9 mois d’un syndrome vasomoteur qui tend à s’accentuer depuis quelques mois.
Elle a des troubles du sommeil avec 3 à 4 réveils nocturnes associés à des sueurs qui contribuent à son asthénie.
Son entourage la trouve plus irritable avec des sautes d’humeur.
Elle vous dit avoir une libido au plus bas et n’a plus de rapport sexuel avec son époux depuis plusieurs mois.
Elle a fait 2 épisodes d’infection urinaire au cours des derniers mois.
Elle a essayé plusieurs traitements par phytothérapie ou homéopathie depuis plusieurs mois qui n’ont eu aucun effet sur ses troubles vasomoteurs ou son asthénie.
Question 1 :
Quelle est le 1er diagnostic à évoquer ?
Question 2 :
Quels sont les données de l’interrogatoire que vous devez rechercher pour étayer votre diagnostic ?
Question 3 :
Quels sont les examens de 1ère intention à prévoir pour confirmer votre hypothèse diagnostique ?
Question 4 :
Votre hypothèse diagnostique étant confirmée, prévoyez-vous des examens complémentaires pour le bilan étiologique de cette aménorrhée secondaire et si oui, lesquels ?
Question 5 :
Quels sont les risques de santé potentiellement associés au diagnostic que vous évoquez ? Prévoyez-vous des examens complémentaires et si oui, lesquels dans ce cadre ?
Question 6 :
Quelle est la conduite thérapeutique que vous envisagez ?
Décrivez en les modalités pratiques en sachant qu’elle souhaite ne plus avoir de règles ?
Question 7 :
D’aprés vous, l’antécédant maternel de cancer du sein représente-t-il une contre-indication ou une limite à la prise en charge thérapeutique que vous envisagez ?
Question 8 :
Elle vous interroge sur ses possibilités de grossesse en sachant qu’elle ne souhaite plus avoir d’enfant. Que lui répondez-vous et comment adaptez-vous votre conduite thérapeutique ?