L’échographie permet de rechercher l’expression morphologique d’une infection fœtale.

La recherche de ces signes, combinée avec la biologie maternelle et ovulaire, s’intègre dans le dépistage, le diagnostic positif et l’évaluation du pronostic de l’infection fœtale.

L’échographie intervient essentiellement dans deux contextes différents :

– au cours d’une étude morphologique standard, certains signes font évoquer une possible infection fœtale ; la recherche d’arguments en faveur de cette infection s’inscrit alors dans le cadre d’un bilan étiologique complet materno-fœtal ;

– la découverte d’une infection maternelle, symptomatique ou non, par un agent infectieux réputé dangereux pour le fœtus impose la recherche de signes échographiques permettant d’une part d’évoquer une contamination fœtale et d’autre part d’évaluer son degré de sévérité.

L’infection maternelle aura alors été diagnostiquée :

. soit dans le cadre d’une surveillance sérologique systématique,

. soit en raison de signes cliniques maternels,

. soit enfin en raison d’un contexte favorisant la contamination maternelle.

Les agents infectieux pour lesquels le risque d’embryo-fœtopathie est le mieux connu sont la rubéole, la toxoplasmose, le cytomégalovirus (CMV), le parvovirus B19 et la varicelle.

Certains signes échographiques sont peu spécifiques mais leur présence doit faire rechercher de façon systématique une possible infection virale fœtale (RCIU, anomalies de quantité du liquide amniotique). Cependant, chaque infection peut entraîner des manifestations pathologiques originales pouvant orienter le diagnostic, bien qu’aucun signe échographique ne soit pathognomonique d’un agent infectieux.

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