Pratiquée en première partie de cycle, en dehors des règles et à distance de tout épisode infectieux pelvien, l’hystérosalpingographie sera surtout effectuée pour les patientes présentant une suspicion d’endométriose dans un contexte d’infertilité.

L’endométriose tubaire est souvent bilatérale, associée ou non à une endométriose ovarienne et péritonéale.

L’HSG montre des signes : 

– Indirects en rapport avec les adhérences péritonéales : classique image de l’utérus en champignon ou en parasol, traduisant une rétroversion fixée et irréductible.

– Lésions tubaires proximales : Cf chapitre spécial 

– Lésions tubaires distales : Cf chapitre spécial 

– Lésions utérines : parfois des noyaux d’endométriose déforment le défilé cervico-isthmique : l’isthme utérin est dévié en ligne brisée, le col et le corps utérins ne sont plus situés sur le même axe  réalisant une image en baïonnette ; l’image est visible de face et de profil. De fortes tractions sur le col sont, là encore, impuissantes à réduire cette angulation.

– Sur les clichés en évacuation, on pourra parfois voir une fossette ovarienne arrondie et une stagnation du produit de contraste dans l’ampoule distendue 24 h après l’HSG signant la présence d’adhérences péritubo-ovariennes.

 Signes radiologiques de l’endométriose.

Aspect radiologique

Correspondance anatomique

Images en boule de gui

Infiltration diverticulaire autour de la portion interstitielle de la trompe

Image en parasol sur le cliché de face

Rétroversion utérine fixée

Image en baïonnette

Angulation de 90° entre col et corps utérin

Images de rétention ampullaire de produit de contraste

Adhérences péritubaires

Images en flaques de produit de contraste

Mauvaise diffusion du produit de contraste dans le péritoine

Produit de contraste circonscrivant une formation arrondie

Kyste endométriosique de l’ovaire

 

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