La pratique devenue quasi systématique de l’échographie au premier trimestre de la grossesse a démontré la fréquence d’images kystiques sur l’ovaire correspondant à un kyste du corps jaune ; ses critères séméiologiques sont simples avec anéchogénicité, contours nets et le plus souvent diamètre maximal n’excédant pas 5 cm.

L’échographie permet d’ailleurs le plus souvent d’authentifier sa disparition lors d’un contrôle ultérieur.

Enfin, la présence d’un kyste du corps jaune, parfois révélée par des phénomènes douloureux, ne doit pas masquer l’existence d’une grossesse tubaire homolatérale, quand on connaît la fréquence de l’association.

Si la pathologie fonctionnelle est de loin la plus fréquente, toutes les pathologies peuvent se rencontrer, essentiellement les kystes séreux, mucineux, dermoïdes. Ils posent alors le problème d’une indication opératoire en sachant que si la pathologie organique est rare, rarissime est la pathologie maligne.

Dans l’hypothèse d’une formation kystique strictement anéchogène, l’échographie peut déceler des modifications de structure pendant la grossesse si la conservation a été décidée, avec apparition d’un liquide échogène témoignant notamment de phénomènes hémorragiques. A ce titre, certains ont proposé la pratique d’une ponction échoguidée dans le but de prévenir des complications type torsion ou hémorragie ; ailleurs c’est dans la période qui précède immédiatement l’accouchement qu’un geste évacuateur peut être proposé en cas de tumeur prævia.

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