La perception clinique d’une masse pelvienne, le simple doute quant à son existence constituent une des meilleures indications de l’échographie en gynécologie.

L’identification des organes pelviens et de leurs rapports anatomiques d’une part, la définition des structures tissulaires par l’étude des phénomènes d’absorption, de réflexion, de diffusion et de transsonicité d’autre part, les mesures précises enfin sont autant de données qu’un examen clinique même fait dans les meilleures conditions ne peut toujours apporter ; c’est dire que dans de nombreuses situations particulières où elle peut être entravée, l’échographie devient primordiale qu’il s’agisse d’obésité, de pusillanimité, d’obstacle (virginité, atrésie vaginale post-ménopausique), de douleur vive.

La définition échographique de la masse est devenue une étape quasi-obligatoire pour poser une éventuelle indication opératoire. Elle est déterminante aussi pour organiser une stratégie diagnostique et faire prescrire d’autres examens préalablement à un geste éventuel, tels que hystérographie, hystéroscopie, dosages des hormones ovariennes, voire examen par IRM (à privilégier par rapport au scanner en gynécologie). 

Il convient toutefois d’être vigilant et de traquer les pièges et artefacts déjà rapportés, liés à une mauvaise pratique de l’examen, à une méconnaissance partielle ou totale de la physiologie et de la pathologie gynécologiques, à l’utilisation d’un langage inapproprié ; tous ces facteurs conduisent au contraire à exercer des contrôles successifs, psychologiquement éprouvants, coûteux au plan de l’économie de santé, finalement plus nuisibles que profitables.

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