La cœlioscopie présente un intérêt majeur pour le diagnostic, le bilan d’extension et l’appréciation de l’évolutivité de la tuberculose génitale.

Indication de choix : tuberculose génitale latente.

 Forme miliaire : avec de multiples granulations blanchâtres ou jaunâtres de petite taille (1 mm de diamètre), et disséminées de façon régulière sur la séreuse péritonéale, les trompes et le corps utérin ; elles sont à la limite de la visibilité.

 Forme nodulaire : présence de nodosités correspondant à des abcès caséeux :

– les tubercules miliaires : plus volumineux que les granulations, blancs avec un centre jaune (nécrose caséeuse),

– les tubercules enkystés : de 1 à 3 cm de diamètre, blancs, délimités par une coque fibreuse grisâtre qui tranche avec la couleur blanche du centre.

 Forme adhésive : très fréquente, le petit bassin est bloqué par de nombreuses adhérences. L’utérus est rétroversé, couvert de voiles, plaqué au Douglas par de multiples adhérences.

 Forme salpingitique : avec un aspect de salpingite banale où l’œdème du pavillon, dont les franges sont conservées, est assez évocateur.

La cœlioscopie permet d’apprécier l’évolutivité d’après le degré congestif et l’existence de sérosité péritonéale.

En l’absence de ces signes, on pratique une épreuve de perméabilité au bleu de méthylène.

A la suite de l’injection, l’utérus peut prendre une teinte bleue, signe équivalent au passage vasculaire hystérographique.

Nb : L’atteinte tubaire est constante au cours de la tuberculose génitale ; elle est isolée ou associée à une atteinte péritonéale.

 

+ Gestes complémentaires : pour confirmer le diagnostic :

– biopsie des granulations et des petits nodules (rarement positive),

– étude cytobactériologique du liquide péritonéal, d’un nodule caséeux, du liquide d’un hydrosalpinx.

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