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L’échographie gynécologique voit donc son champ d’application très étendu.

1. Echographie de diagnostic :

Elle renseigne sur l’anatomie pelvienne normale ou pathologique.

Pratiquée par le gynécologue en complément de son examen clinique ou par le radiologue à la demande du généraliste, elle permet d’avancer dans la démarche diagnostique et d’orienter les investigations complémentaires.

Sa simplicité, son innocuité, son caractère peu onéreux en font un examen demandé en première intention.

Toutefois ses indications ne sont pas toutes au même niveau.

Ainsi, par exemple :

‑ Le diagnostic des masses pelviennes ou de la pathologie de la grossesse débutante sont des indications indiscutables d’échographie de première intention ; toutefois l’évaluation de la malignité d’une tumeur ovarienne reste encore très aléatoire.

‑ L’exploration des douleurs pelviennes ou des métrorragies ménopausiques conduit à réaliser des échographies dont l’intérêt est au second plan en regard d’autres investigations mais qui apporteront des arguments de diagnostic différentiel.

‑ L’intérêt de l’échographie apparaît très réduit dans des indications comme la pathologie infectieuse utéro‑annexielle ou le bilan d’extension des cancers utérins.

2. Echographie de dépistage :

Jusqu’à présent, l’échographie n’a pas fait la preuve de son intérêt dans le dépistage des cancers gynécologiques.

On peut espérer que l’utilisation des technologies nouvelles (sonde vaginale, Doppler) permette de progresser dans le diagnostic précoce des cancers ovariens.

3. Echographie de surveillance :

La surveillance échographique des kystes fonctionnels ovariens est une indication de premier plan qui a permis d’éviter de nombreuses cœlioscopies inutiles.

L’échographie est également d’un grand intérêt dans le cadre de l’exploration et du traitement de la stérilité ; toutefois le monitorage échographique du cycle menstruel normal ou surtout stimulé bénéficie de l’adjonction des dosages hormonaux.

L’échographie apparaît plus performante que la clinique dans la surveillance des fibromes utérins.

4. Echographie interventionnelle :

Les progrès technologiques ont permis de réaliser un échoguidage de plus en plus précis et de nouvelles avancées sont à attendre dans ce domaine.

Sont de pratique courante les ponctions échoguidées de kystes ovariens et les prélèvements ovocytaires.

Mais actuellement on propose de réaliser sous échoguidage des gestes plus complexes allant du traitement de la grossesse extra-utérine par injection in situ de Méthotrexate à la résection de cloisons utérines, au replacement des gamètes ou des embryons dans les trompes ou encore à la chirurgie de l’incontinence urinaire.

 

RESUME:

L’échographie est très largement utilisée en pratique gynécologique. L’utilisation récente du Doppler et de l’exploration vaginale a considérablement amélioré la qualité de l’imagerie et la précision des informations obtenues.

Le champ d’application de l’échographie concerne le diagnostic où elle s’est affirmée comme un examen de première intention, le dépistage en particulier des tumeurs ovariennes qui devrait pouvoir se développer, la surveillance avec en premier plan les traitements de stérilité et une nouvelle discipline en plein essor, l’échographie interventionnelle. 

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