1. Choix du produit de contraste :
Le lipiodol est actuellement abandonné, car mal toléré et trop concentré en iode.
Les substances hydrosolubles contenant 25 % d’iode doivent être préférées ; le produit de contraste standard est le Telebrix Hystéro. Son injection doit être lente et progressive, sans interruption. Les images obtenues sont très nuancées et permettent de distinguer les reliefs muqueux.
L’élimination de ces produits est rapide (30 mn), et leur tolérance excellente.
L’HSG doit être réalisée dans les conditions les plus favorables pour réduire la dose d’irradiation : table munie d’un amplificateur de brillance et d’un écran de contrôle télévisé, utilisation de films très sensibles permettant de réduire l’irradiation de moitié.
2. Instrumentation :
On utilise le salpingographe.
Deux types d’appareils à préhension cervicale sont disponibles :
– la ventouse cervicale à embout type Bommelaer qui permet une excellente préhension du col et assure un examen pratiquement indolore. Elle doit être préférée, sauf si le col utérin est trop volumineux, hypoplasique ou présente des lésions cicatricielles importantes.
On peut utiliser une canule intracervicale longue qui s’adapte mais qui a l’inconvénient de ne pas permettre de cervicographie.
– la canule de Riazzi-Palmer qui permet de réaliser l’examen, quel que soit l’état du col. Cependant, l’examen est plus douloureux car la canule est solidarisée avec le col par une pince de Pozzi ; autre inconvénient, les fuites du produit de contraste sont habituelles.