Les fistules tubaires sont des entités d’une rareté certaine.

Elles sont rarement spontanées, et sont la conséquence d’une pathologie tubaire intrinsèque souvent sévère. 

On les découvre parfois aussi dans le bilan de lésions infectieuses, endométriosiques ou carcinologiques salpingiennes évoluées.

En fait, leur survenue est relativement plus fréquente dans un contexte iatrogène.

Ainsi en est-il :

– des fistules tubo-vaginales survenues après traitement conservateur de GEU ampullaires ;

– des fistules tubo-pariétales abdominales après hystérectomie ou autres gestes d’exérèse complexes menés par laparotomie.

Parfois, mais plus rarement, l’abouchement spontané à la paroi abdominale de collections tubaires hématiques ou abcédées peut conduire à la même réalité anatomique.

Bien différents sont les trajets fistuleux internes collectés dans une cavité borgne, sous-péritonéale habituellement. Ils se rencontrent dans les circonstances où un obstacle tubaire complet induisant une rétention d’amont conduit à sa dérivation et sa séquestration dans une cavité néoformée de proximité.

Dans toutes ces circonstances, où seule la notion de confort est à prendre en compte, les gestes thérapeutiques susceptibles d’être proposés ne doivent jamais être disproportionnés avec la notion pratique de la gêne réelle qu’induit l’existence de la fistule.

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