Il représente le stade séquellaire d’une salpingite. Il est constaté lors d’un contrôle au cours d’un traitement de salpingite ou découvert fortuitement à l’occasion de douleurs pelviennes.

L’hydrosalpinx se présente typiquement sous la forme d’une image oblongue latéro-utérine à contours nets, à parois fines, et à contenu liquidien transsonore ou très faiblement échogène, uni ou bilatérale. Parfois pris à tort pour un kyste ovarien aplati, la mise en évidence de l’ovaire homolatéral, lorsqu’il n’est pas masqué, pourrait aider au diagnostic mais il est souvent difficile de trancher.

L’association possible avec une pathologie dystrophique de l’ovaire peut brouiller les pistes.

La voie vaginale permettra, le plus souvent, de redresser l’erreur d’interprétation.

 

L’hydrosalpinx peut aussi se présenter sous trois autres aspects :

– une masse oblongue à grand axe antéro-postérieur comportant souvent une segmentation perpendiculaire ; ses parois sont d’épaisseur variable ; cet aspect peut évoquer un kyste cloisonné mais celui-ci est de forme plus ronde,

– une image liquidienne allongée, “tire-bouchonnée”, avec des crêtes partant des parois, se voit lors d’hydrosalpinx volumineux,

– des aspects polymorphes de nature mixte, à contours irréguliers sont à différencier des artéfacts digestifs par étude du péristaltisme, voire par un contrôle ultérieur. 

 

Nb : A différencier des structures veineuses normales ou pathologiques (varice) grâce au doppler couleur.

Diagnostics différentiels :

Kyste paratubaire (ou paraovarien)
Pseudokyste péritonéal
Grossesse extra-utérine (GEU)
Torsion d’annexe
Kyste ovarien hémorragique
Abcès péri-sigmoïdien ou autre origine
Actinomycose
Endométriome
Appendicite aigue pelvienne
Varices pelviennes.

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