Il est de diagnostic difficile en raison de son polymorphisme échographique lié aux nombreuses composantes anatomo-pathologiques possibles.

1. Sémiologie échographique :

Dans sa forme complète, il associe des zones liquidiennes, tissulaires et des zones calcifiées. Les atténuations importantes dues à ces dernières expliquent l’effet “iceberg” tendant à faire sous-estimer le volume réel de la masse, la partie solide étant impossible à délimiter ou confondue avec les structures digestives.

Certaines composantes intrakystiques (sébum et poils) ont une échostructure typique : tirets échogènes horizontaux non mobiles.

2. Diagnostics différentiels :

– les matières contenues dans le tube digestif ; elles ne marquent habituellement pas d’empreinte sur la vessie ; en cas de doute, un nouvel examen est pratiqué après lavement,

– les fibromes calcifiés sous-séreux ; le cliché d’abdomen sans préparation est utile pour faire la différence entre les calcifications banales des fibromes et celles caractéristiques des dermoïdes,

– un cancer de l’ovaire en raison du caractère anarchique de l’échostructure de certains kystes dermoïdes bénins.

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