1. Petit épanchement péritonéal libre :

Il apparaît sur les coupes longitudinales sous la forme d’une petite bande liquidienne linéaire moulant exactement la face postérieure d’une partie du col, de l’isthme ou du corps utérin. Le rectum est plus postérieur, présacré et se place sous le vagin. L’épanchement peut être médian occupant le cul-de-sac de Douglas ou situé seulement dans les culs-de-sac latéraux, alors mieux apprécié sur les coupes transversales. Même d’origine gynécologique (inflammation ou carcinose), il peut être absent du bassin et retrouvé plus haut dans l’abdomen.

2. Grand épanchement péritonéal libre :

Il est évident occupant tout le pelvis, l’utérus semblant flotter sous la vessie, suspendu par ses ligaments principaux. Son importance réelle est appréciée par l’étude des gouttières pariéto-coliques. L’utérus et les ovaires sont alors facilement repérés.

3. Epanchement péritonéal cloisonné :

Il se rencontre plus particulièrement dans les processus infectieux pelviens d’origine gynécologique ou digestive (appendicite, sigmoïdite) et dans la pathologie carcinologique surtout ovarienne.

L’épanchement hémorragique est plus souvent cloisonné que les épanchements par transudation.

Il se présente sous la forme d’une ou plusieurs poches liquidiennes cloisonnées n’occupant pas les positions les plus déclives, ne variant pas avec les changements de position. Même abondant, il ne s’accompagne pas toujours d’épanchement dans les gouttières pariéto-coliques. 

4. Situation particulière :

Elle est représentée par la présence d’un épanchement dans les gouttières pariéto-coliques sans liquide évident dans le pelvis :

– soit il n’existe réellement pas de liquide pelvien du fait d’un blindage (infectieux ou carcinologique),

– soit l’épanchement dans le pelvis est méconnu car échogène (caillotage) et seule la partie liquide de l’hémopéritoine dans le reste de l’abdomen attire l’attention.

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