1. Epanchements inflammatoires ou infectieux :

Ils n’ont pas de traduction échographique spécifique. Ils sont plus fréquemment cloisonnés que les épanchements séreux.

Ils peuvent faire porter à tort le diagnostic d’hydrosalpinx ou de kyste de l’ovaire.

2. Hémopéritoines :

Les hémopéritoines d’origine pelvienne se rencontrent dans la GEU et la rupture d’un kyste hémorragique de l’ovaire. Ils sont plus rarement liés à un reflux tubaire en période menstruelle ou après une IVG ou un curetage.

Ces épanchements associent volontiers du sang liquide et des caillots. Cette notion rend compte de certaines discordances entre la valeur de l’épanchement appréciée en cours d’intervention et celle estimée par échographie. La partie caillotée est souvent méconnue car d’échostructure assez hétérogène, confondue avec les structures digestives.

Une volumineuse hématocèle, peu fréquente, doit être évoquée en présence d’une masse mal limitée, échogène et hétérogène, occupant le cul-de-sac de Douglas ou les culs-de-sac latéraux. Cette masse correspond en réalité à l’organisation d’un saignement ancien, spontanément tari, en rapport le plus souvent avec une GEU méconnue.

3. Le difficile problème des épanchements physiologiques et idiopathiques :

Lors des cœlioscopies, il existe fréquemment des sérosités dans le cul-de-sac de Douglas, en l’absence de toute pathologie. Le volume de cet épanchement physiologique est assez mal évalué car dispersé entre les anses digestives. Il reste peu abondant (quelques centimètres cubes à dizaines de centimètres cubes). Cet épanchement physiologique est rarement observé en échographie. Il semble être plus fréquemment observé en période ovulatoire, témoins pour certains de l’ovulation et pour d’autres d’un trouble de l’ovulation par non-rupture du follicule.

Ainsi la constatation d’un petit épanchement dans le cul-de-sac de Douglas n’est pas synonyme de pathologie pelvienne (mais il peut prendre de la valeur dans le contexte d’une suspicion de GEU, d’infection pelvienne ou de cancer).

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