Des anomalies exceptionnelles susceptibles d’être diagnostiquées au premier trimestre peuvent être retrouvées dans le cadre de la grossesse gémellaire monozygote :

1. Jumeaux conjoints (siamois) :

Ils sont la conséquence d’une division embryonnaire après le 13ème jour.

1) Jumeaux conjoints symétriques :

Ils sont réunis par une zone anatomique précise, le plus souvent le thorax et/ou l’abdomen.

Le diagnostic est simple à 12-13 SA.

Il peut d’ailleurs être suspecté dès 8 SA devant des embryons paraissant soudés lors des mouvements spontanés ou stimulés.

Une seule vésicule ombilicale est retrouvée.

b) Jumeaux conjoints asymétriques :

Où il existe un jumeau parasite fixé ou inclus dans le jumeau hôte sont diagnostiqués plus tardivement dans la grossesse.

Il en est de même du “fœtus in fetu” entité nosologique à la frontière entre fœtus acardiaque, conjoint asymétrique et tératome ;

2. Fœtus acardiaque :

Il complique 1 % des grossesses monochoriales (mono ou biamniotiques, mais le plus souvent monoamniotiques). 

Le cœur du fœtus malformé est absent ou très anormal avec au début une activité perceptible qui disparaît par la suite.

Le diagnostic peut être évoqué dès 9-11 SA devant une grossesse gémellaire monoamniotique associant un embryon qui paraît normal à un autre très malformé, de biométrie faible.

Plus tard, chez l’embryon anormal, on note l’absence de membres supérieurs et un pôle céphalique absent ou très malformé alors que la partie inférieure du corps est mieux formée, en particulier les membres inférieurs qui peuvent être animés de mouvements.

Il existe fréquemment un œdème sous-cutané.

L’embryon acardiaque est responsable d’un vol vasculaire par anastomoses artérioartérielles et veinoveineuses, pouvant entraîner chez le fœtus normal qui le perfuse une insuffisance cardiaque. Cependant, dans la majorité des cas, le fœtus normal poursuivra une évolution normale.

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