Chez la femme l’AMH est produite par les cellules folliculaires de la granulosa.

Plusieurs études ont démontré une corrélation entre sa synthèse et le développement folliculaire au cours d’un cycle.

On peut considérer aujourd’hui que le niveau d’AMH chez les femmes devant subir une tentative d’AMP représente un facteur prédictif de succès de la ponction ovocytaire. 

En effet, son taux sanguin est corrélé avec le nombre de follicules antraux détectés à l’échographie et l’âge de la patiente, mais pas avec les taux de FSH.

Cependant, l’AMH, tout comme le CFA, ne permet pas d’apprécier l’aspect qualitatif.

 

L’AMH peut être dosée à n’importe quel moment du cycle.

On considère qu’un taux normal est compris entre 2,5 et 6 ng/ml.

En 2003 une étude avait montré une valeur seuil de 1,08 ng/ml au dessous de laquelle les grossesses devenaient exceptionnelles. Ce qui semble toujours d’actualité pour les femmes de plus de 41 ans.

En revanche, dans des publications plus récentes, on pense qu’un taux bas d’AMH ne doit pas être utilisé pour exclure un couple de la FIV pour les femmes de moins de 30 ans.

Les valeurs seuil de la mauvaise réponse se situent d’avantage autour de 0,75 ng/ml et doit être discutée en fonction de l’age.

Une autre étude va aussi dans ce sens et montre que si avec un taux bas chez une femme jeune, le risque d’annulation est plus élevé, les chances de grossesse n’en demeurent pas moins raisonnable (18 %). 

 

En conclusion :

L’AMH permet de prévoir les faibles réponses à la stimulation et, à l’inverse, les risques de dérapage de la stimulation (hyperstimulation). Ce qui permettra au clinicien d’utiliser un traitement mieux adapté en fonction du résultat de l’AMH.

Des informations équivalentes peuvent aussi être obtenues par échographie en faisant le compte des follicules antraux. (CFA).

L’AMH reste donc un marqueur sérique de la réserve ovarienne, mais qui n’est pas corrélé au taux de grossesse.

Nb : Une AMH élevée (> 6 ng/ml) prédirait une baisse de probabilité à concevoir. (Effet OPK-like, cycles anovulatoires ?)

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